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«Ça aide au deuil»: 25 ans après la perte de son beau-frère, elle prône le don d’organes

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Photo portrait de Dominique Plante

Dominique Plante

2025-10-17T20:15:51Z
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Une Québécoise qui a perdu son beau-frère, battu à mort il y a 25 ans, réitère l’importance au Québec du don d’organes qui peut sauver des vies.

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L’homme a pu donner ses organes lors de son décès, après l’autorisation de sa famille.

«On savait qu’en faisant cette action, ça nous permettait de mettre un baume sur cette difficile épreuve en permettant à d’autres gens de vivre à travers lui un peu», a affirmé Nadine au micro d’Isabelle Maréchal sur les ondes de QUB radio et télé, diffusée simultanément au 99,5 FM Montréal, vendredi.

«Ça aide un peu au deuil, malgré que ça n’enlève rien à la perte de l’être cher», a-t-elle poursuivi.

Lorsque son beau-frère se trouvait dans un état critique à l’hôpital, la famille a été consultée sur la poursuite des soins de maintien en vie.

«C’était unanime. On savait qu’il n’aurait jamais accepté de demeurer dans un état végétatif», a déclaré Nadine.

Le décès est survenu le 17 octobre 2000. «À partir de là, avec l’organisme qui s’occupait des dons d’organes, ça s’est fait très rapidement. Dès le 18 octobre, c’était mis en branle. Tout était récupéré», a précisé Nadine.

Cette dernière en garde un souvenir triste, mais positif à la fois. Sa carte d’assurance maladie est signée pour le don d’organes depuis l’adolescence.

«S’il y avait quelque chose qui m’arrivait, je pense que je laisserais mon corps à la science. Pourquoi ne pas faire avancer les choses pour que d’autres souffrent moins?» a-t-elle dit.

Le 17 octobre marque la Journée mondiale du don d’organes et de la greffe. En 2024, 551 personnes ont bénéficié d’un don d’organes, représentant le deuxième plus haut nombre en 10 ans, selon les données de Transplant Québec.

Voyez l’entrevue intégrale dans la vidéo ci-dessus.

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