Ouverture des frontières américaines: une décision intrigante

L’ancien premier ministre du Québec Jean Charest s’est dit intrigué, mercredi, en début de soirée, par l’annonce de la réouverture prochaine de la frontière terrestre américaine.

• À lire aussi: Réouverture de la frontière: voici tout ce que vous devez savoir avant d’aller aux États-Unis

• À lire aussi: Ouverture des frontières américaines: un cadeau de Noël en avance pour les snowbirds

• À lire aussi: Les États-Unis rouvriront leurs frontières terrestres aux voyageurs vaccinés «début novembre»

Trois mois après que le Canada ait ouvert ses portes aux visiteurs américains, l’administration Biden a confirmé mercredi, que les frontières américaines ouvriraient au début du mois de novembre.

«Du côté américain honnêtement je suis un peu intrigué des raisons qui ont retardé l’annonce. On nous a dit que le Mexique jouait là-dedans parce qu’ils ont annoncé d’ailleurs une ouverture en même temps alors que politiquement on sait très bien que le Mexique c’est une autre planète», a expliqué Jean Charest, maintenant avocat associé du cabinet McCarthy Tetrault.

Plusieurs entreprises ont écopé de cette longue fermeture, a rappelé l’ex premier-ministre.

«Dans les secteurs du tourisme, de la restauration, des entreprises qui sont près de la frontière pour eux ça a été une catastrophe, littéralement une catastrophe des deux côtés de la frontière», a-t-il souligné.

Cette annonce tardive était vue par plusieurs comme une certaine injustice parce que les Américains pouvaient traverser la frontière en véhicule depuis le 7 septembre.

«Personne ne connait les vraies raisons [...] on devait, au départ, synchronisé nos décisions avec le gouvernement américain c’était ça l’idée, mais tout ça n’a pas été a mis en pratique par nos voisins américains malheureusement», a mentionné Jean Charest.