«C’était la rigolade avec Julien sur le plateau»: l’interprète de Linda dans la série de films «Elvis Gratton» se remémore des moments «de bouffonnerie»

Agence QMI
Entre les fous rires sur le plateau et les moments de doute en coulisses, Julien Poulin était un acteur unique, a confié, lundi, Denise Mercier, qui a incarné sa femme, Linda, dans la trilogie Elvis Gratton.
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Elle a tenu à rendre hommage à son ex-collègue de jeu qu’elle n’avait pas vu depuis plusieurs années.
«C’est quelqu’un qui aimait beaucoup tous les acteurs, les techniciens. Mais c’était aussi quelqu’un qui doutait», a-t-elle confié dans une entrevue sur les ondes de QUB radio au 99,5 FM Montréal.
Des débuts au théâtre expérimental
Aux côtés de l’acteur depuis les années 70, Mercier se souvient d’abord de leur passage au théâtre expérimental, bien avant Elvis Gratton.
«Avec Julien, au théâtre, on travaillait vraiment à fond. C’était intense, on explorait toutes les possibilités de jeu», a-t-elle confié à propos de l’acteur décédé samedi à l’âge de 78 ans.
Le duo s’est d’abord formé au sein du Groupe de la Veillée, aux côtés de Gabrielle Arcand et Marie Eykel. Puis est venu le grand virage avec Elvis Gratton.
«Quand est arrivé Elvis Gratton, c’était complètement le contraire. On est tombés dans la bouffonnerie. Ça a été le fun, mais j’avais quand même de la misère à faire la transition vers la comédie», a-t-elle révélé.
Un succès qui dépasse les frontières
Avec le premier film Elvis Gratton, ce qui devait être un simple court-métrage pour un concours à Télé-Québec s’est transformé en succès international.
«Ça a même gagné des prix en Europe, comme à Lille, en France. Les gens pensaient que c’était un documentaire. Il y a même quelqu’un qui avait dit à Julien: “Mais vous n’avez pas amené votre petite dame?”» s’est-elle remémoré.
Les coulisses des tournages
«Mais même pour l’équipe technique, c’était vraiment la rigolade. Aussitôt que Pierre disait “coupez”, tout le monde retenait son souffle depuis le début de la prise», a raconté celle qui est maintenant cheffe aux Résidences des Bâtisseurs à Louisville.
Entre deux scènes, Poulin s’isolait souvent pour peaufiner son personnage. «[Il avait beaucoup] d’humilité vis-à-vis [de] ses autres compagnons de travail. Puis il aimait toujours se retirer un petit peu pour justement se questionner sur son travail à lui», a-t-elle souligné.
*Ce texte, généré avec l’aide de l’intelligence artificielle, a été revu et validé par notre équipe à partir d’une entrevue réalisée à QUB.