«C'est impossible de le frapper»
TVA Sports
On peut compter sur les doigts d’une main le nombre de fois que le défenseur du Canadien Lane Hutson a été frappé solidement depuis le début de la saison.
Hockeyeur au gabarit encore frêle pour la LNH, l’Américain de 20 ans semble insaisissable pour ses adversaires.
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«C'est impossible de le frapper», s’est émerveillé le descripteur hockey de TVA Sports Félix Séguin, mercredi, à «JiC».
Une discussion avec Hutson a permis à notre collègue d’en savoir davantage sur la façon dont il s’y prend pour éviter d’être brutalisé. Ça tient en un nom : Duncan Keith. Hutson était, dans sa jeunesse, un grand admirateur de l’ancienne gloire des Blackhawks de Chicago.
«Quand on se souvient quel genre de défenseur était Keith (...) vous allez vous apercevoir que c'était impossible de le frapper, à cause de son patin», a observé Félix.
«Présentement, ce que Hutson fait avec son patin, son intelligence: il roule sur les mise en échec, évite les contacts, et en ce moment, c'est impossible de le frapper», a-t-il ensuite réitéré.
Avec une récolte de 35 points depuis le début de la saison, Hutson domine la colonne des pointeurs chez les recrues dans la LNH. Il risque fort, une fois la saison terminée, d’être parmi les candidats à l’obtention du trophée Calder, remis à la recrue de l’année dans la ligue.
«J'ai le droit de voter pour le trophée Calder», a expliqué Félix, précisant ensuite que lorsqu’un joueur québécois ou du Canadien se retrouve dans la liste, il s’assure de ne pas le regarder avec des lunettes roses durant sa réflexion.
«Dans son cas, je n'ai pas le choix, à ce moment-ci, de lui donner mon vote de première place, devant Macklin Celebrini», a-t-il ensuite affirmé.
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