La mairesse Fournier réclame la gratuité permanente du vaccin contre le VPH

Après le décès récent de sa proche collaboratrice d'un cancer du col de l'utérus, la mairesse de Longueuil Catherine Fournier réclame que le vaccin contre le virus du papillome humain (VPH) soit rendu accessible gratuitement de façon permanente au Québec. 

Le vaccin, qui coûte normalement 250 $ par dose - pour un total de 500 $ pour deux doses -, est temporairement offert gratuitement aux Québécois de 21 à 45 ans qui n'ont jamais été vaccinés. 

Cette gratuité temporaire se poursuivra jusqu’à l’épuisement des 150 000 doses disponibles du vaccin Cervarix.

«Ça coûte 500$ [...] Même quand t'as les moyens, ça appelle à notre nonchalance. On se dit: "est-ce que vraiment c'est ma priorité maintenant? Est-ce que j'ai vraiment des chances de faire ça?" C'est vraiment une barrière, ne serait-ce que psychologique», a expliqué Catherine Fournier mercredi à Sophie Durocher dans une entrevue sur les ondes de QUB radio au 99,5 FM Montréal.

La mairesse reconnaît elle-même avoir tardé à se faire vacciner avant le diagnostic de sa proche collaboratrice et conseillère politique des 11 dernières années.

«La réalité, [...] c'est que quand t'es jeune adulte, tu te fais entendre parler d'un vaccin comme ça, que t'as pas reçu, tu te sens quand même invincible», explique-t-elle.

Un deuil qui pousse à l'action 

Diagnostiquée en février 2024, la collaboratrice de Mme Fournier Julie-Anne Cimon est décédée un an après avoir reçu son diagnostic, malgré une réponse initiale positive aux traitements.

«C'était une fille avec le cœur sur la main, toujours prête à aider son prochain, très drôle, toujours d'agréable compagnie, simple, jamais compliqué, toujours disponible», a témoigné Mme Fournier.

«Elle n'était pas opérable à ce moment-là. Ça a pris du temps avant qu'on sache le stade. Au début, le diagnostic de cancer, ça a pris quelques tests supplémentaires, peut-être 3-4 semaines, un mois, pour qu'on sache la sévérité du diagnostic», explique la mairesse.

Malgré des traitements prometteurs, une métastase au cerveau a été découverte, provoquant finalement son hospitalisation en janvier.

Selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), près de 80% des personnes actives sexuellement contracteront au moins une infection par le VPH au cours de leur vie.

*Ce texte, généré avec l’aide de l’intelligence artificielle, a été revu et validé par notre équipe à partir d’une entrevue réalisée à QUB.