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Bruxelles durcit les conditions d'entrée des Russes dans l'UE

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Agence France-Presse

2022-09-30T15:43:54Z
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La Commission européenne a invité vendredi les États membres à être plus restrictifs dans l'octroi des visas aux Russes et dans les contrôles aux frontières, au moment où des milliers d'entre eux fuient la mobilisation.

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«Avoir un visa valide ne suffira plus pour entrer dans l'UE. Les gardes-frontières devront effectuer des contrôles de sécurité supplémentaires», a annoncé vendredi la commissaire aux Affaires intérieures Ylva Johansson.

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Elle a précisé que ces nouvelles orientations pour une approche plus ferme avaient été demandées par les États membres.

«Elles portent uniquement sur les visas de courte durée et les contrôles aux frontières, pas sur l'asile. Le droit d'asile est un droit fondamental», a ajouté la commissaire suédoise depuis Stockholm, lors d'une conférence de presse en ligne.

 «Les États membres sont invités à réexaminer les visas déjà délivrés en raison du nouveau contexte de sécurité», a-t-elle indiqué.

La mobilisation en Russie pour la guerre en Ukraine a poussé de nombreux ressortissants à quitter le pays. «Selon les données datant d'il y a deux jours, 10 à 20 000 personnes de plus sont entrées dans l'UE depuis septembre», a indiqué Mme Johansson. «Mais les demandes d'asile sont insignifiantes», a-t-elle précisé.

L'UE avait un accord de facilitation pour la délivrance de visas avec la Russie, mais il a été suspendu.

«Des citoyens russes entrés avec un visa touristique sont impliqués dans des provocations contre les citoyens ukrainiens ou dans la propagande de Vladimir Poutine», a-t-elle expliqué.

Une demande de visa Schengen pour l'UE doit être effectuée dans le pays d'origine et «l'examen de la demande devra être très restrictif», a insisté la responsable.

«Si des doutes sont émis sur le fait que le demandeur d'un visa Schengen va rester dans l'UE plus de 90 jours, le visa Schengen ne devra pas être accordé», a-t-elle indiqué.

La délivrance et la révocation des visas sont une compétence des États membres, a-t-elle rappelé.

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