Bruins: Ullmark est prêt à toute éventualité

La poussière retombe chez les Bruins de Boston, vaincus par les Panthers de la Floride en éliminatoires pour une deuxième année d’affilée, et les prochaines semaines pourraient être déterminantes dans le cas de quelques joueurs, dont Linus Ullmark.

Le gardien de 30 ans a partagé le boulot avec son coéquipier Jeremy Swayman durant la saison régulière, qui fut d’ailleurs marquée par de nombreuses rumeurs de transaction. Signe ou non de son futur à moyen terme, il a passé la majeure partie de son temps sur le banc pendant les séries. Ullmark a amorcé une seule partie, soit la deuxième du duel de premier tour contre les Maple Leafs de Toronto.

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Aussi, il faut rappeler que le lauréat du trophée Vézina en 2022-2023 a refusé une transaction peu avant la date limite des échanges; le site Boston Hockey Now a évoqué l’Avalanche du Colorado relativement à ce dossier, tandis que l’expert Frank Seravalli, du site Daily Faceoff, parlait plutôt des Kings de Los Angeles. Maintenant, le portier est encore au Massachusetts, où il écoulera en principe la dernière année d’un pacte de quatre ans et de 20 millions $.

«Selon tout ce qu’on voit et entend, je ne suis pas le seul ayant fait l’objet de spéculations. Il y a eu d’autres gardiens dans la ligue et de nombreuses rumeurs. [...] Dans mon cas, il s’agit aussi de ma rémunération également. Je n’ai pas le luxe de choisir cela. Si je le pouvais, j’aurais dit probablement la même chose que n’importe qui d’autre: “je veux et je demeurerai ici”», a-t-il affirmé aux journalistes la fin de semaine passée.

«Nous vivons dans un monde du sport professionnel où il faut composer avec la main que le croupier nous donne. Il me reste une année et je ne veux rien d’autre que de revenir ici pour nous aider à prendre notre revanche. Je suis très excité et motivé vis-à-vis ce qui s’en vient», a-t-il également admis.

Sauf que...

N’empêche que si la possibilité d’un changement de décor se présente à lui, Ullmark pourrait se laisser tenter.

«Tout dépend, c’est très difficile. Nous n’avons pas tous la chance de dire qu’on ne veut pas aller à certains endroits. D’autres événements peuvent survenir ultérieurement. Par exemple, un club de la côte ouest [...] très mauvais se trouve sur votre liste de non-échange, mais trois ans plus tard, il est soudainement devenu très bon et fait partie des aspirants. Regardez Edmonton», a-t-il souligné.