Brendan Gallagher et l’arrivée de Demidov: «Si vous avez vu la série sur David Beckham, ça ressemble un peu à ça»

KANATA | Brendan Gallagher dispute sa 13^e saison avec le Canadien. Il en a vu arriver des jeunes joueurs, mais rien qui se compare à la venue d’Ivan Demidov.

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La frénésie entourant l’arrivée de l’espoir de 19 ans qui a été le premier choix de l’équipe (5^e au total) en 2024 dépasse tout ce qu’il a vu au cours de sa longue carrière.

Il y est même allé d’une comparaison saisissante qui donne une bonne idée de l’ampleur du phénomène.

«Je n’ai jamais vu ça, a-t-il admis en mêlée de presse vendredi midi. Si vous avez vu la série sur David Beckham, ça ressemble un peu à ça et à la frénésie qu’il y avait en Europe. C’est bien de voir la réaction de la foule. Je suis sûr que c’est agréable pour lui de voir la réaction des partisans.»

Fébrilité

Les partisans sont fébriles et on les comprend. Après tout, l’arrivée de Demidov à un peu plus d’une semaine du début des séries éliminatoires, c’est comme recevoir un cadeau avant Noël.

«Vous donnez l’impression que c’est un cadeau de Noël, ça, c’est sûr, a lancé Juraj Slafkovsky avec son humour habituel. Mais nous jouons bien, nous allons dans une certaine direction et ça ne peut que nous aider.»

«Nous avons très hâte de l’intégrer dans notre groupe et de faire en sorte qu’il se sente tout de suite chez lui. Nous avons aussi hâte de voir comment il va nous aider», a ajouté Gallagher.

Martin St-Louis, pour sa part, ne voit pas encore aussi loin que ça.

«C’est sûr que ça va être une carte supplémentaire. Quand il sera ici et qu’il sera prêt à jouer, on va voir comment les choses vont se passer.»

Gérer la pression

Il ne faut surtout pas voir Demidov comme un sauveur même si, à 19 ans, il a été le meilleur pointeur du SKA de Saint-Pétersbourg avec 19 buts et 30 passes en 69 matchs.

«Ça va être à nous de se charger de ça. Il n’a pas à arriver ici et jouer les héros, il doit juste être lui-même. Les partisans peuvent être fébriles, mais c’est aussi important de modérer les attentes. Il va apprendre beaucoup, notamment nos systèmes et le style de jeu en Amérique du Nord; la patience est importante», a assuré Gallagher, qui a pu compter sur des vétérans comme Josh Gorges, Brian Gionta et Daniel Brière quand il est arrivé chez le Canadien.

Encore une fois, gérer la pression autour du joueur n’est pas une préoccupation qui a fait son chemin dans l’esprit de Martin St-Louis, qui compartimente les dossiers en ce moment.

«Honnêtement, je n’ai même pas encore pensé à ça. J’essaie de m’assurer d’une place en séries.»

Patience

Même si tout le monde espère que le jeune Russe aura un impact immédiat, il ne faut pas mettre la charrue devant les bœufs, ce que Brendan Gallagher s’est chargé de rappeler.

«De notre point de vue, on reconnaît un talent qui s’ajoute au groupe et qui va aider. On veut ensuite voir comment on peut l’aider et accélérer le processus. Rien ne garantit que ça va se passer lors du premier ou du deuxième match, mais il faut le mettre à l’aise. On va apprendre à reconnaître ce dont il a besoin et on va l’aider du mieux que l’on peut.»

N’empêche qu’un peu plus de compétition au sein du groupe, ça ne peut qu’être positif, aux yeux de Juraj Slafkovsky.

«Je pense que c’est génial. Avec beaucoup de bons joueurs, la compétition est plus importante. Tu veux en faire plus pour l’équipe, ça nous aide.»