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L'article provient de TVA Sports
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Brandon Gignac revient dans la LNH cinq ans plus tard

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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2024-02-04T23:49:03Z
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Les joueurs du Canadien étaient de retour à l’entraînement après avoir profité de quelques jours de vacances et de la pause du Match des étoiles. Pour ce retour au boulot, il y avait un nouveau visage dans le vestiaire de l’équipe.

En matinée, le Tricolore a annoncé avoir offert un contrat de deux saisons (à deux volets) à Brandon Gignac. Procédure oblige, en raison de cette entente, le Repentignois de 26 ans a automatiquement été rappelé par le grand club. Au-delà de cette simple formalité, le meilleur pointeur du Rocket devrait demeurer dans l’entourage du Tricolore pendant quelque temps.

Photo Martin Chevalier
Photo Martin Chevalier

Il ne fallait qu’entendre Martin St-Louis parler de lui au terme de l’entraînement pour s’en convaincre.

«Sa combativité et son coup de patin sont du niveau de la Ligue nationale. C’est fascinant de voir le genre de carrière qu’un joueur peut avoir avec de la combativité», a fait valoir l’entraîneur-chef du Canadien.

«On veut bâtir une culture, ça prend des exemples comme ça. Je ne serais pas surpris que les gars absorbent ça. On l’a vu avec Belzile et Harvey-Pinard. Ce sont des exemples qui nous aident», a-t-il ajouté.

St-Louis en a profité pour rappeler qu’il avait aimé ce qu’il avait vu de lui lors des deux derniers camps d’entraînement. 

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«Dans la LNH, rien n’est donné. Tout est mérité. C’est un joueur qui ne lâche pas», a louangé St-Louis.

Un rêve de gamin

Gignac n’est effectivement pas le genre à baisser les bras. Il revient dans le giron d’une équipe du circuit Bettman pour la première fois depuis le match qu’il avait disputé avec les Devils, son seul dans la LNH, le 9 mars 2019. 

Une attente de cinq ans pendant laquelle il a même disputé 35 rencontres avec les Icemen de Jacksonville, dans la ECHL.

«J’ai toujours cru en moi, mais je ne cacherai pas que lorsque je suis descendu dans la East Coast, ça a été difficile sur le moral. Mais je ne me suis pas découragé et, aujourd’hui, je suis très content», a déclaré le principal intéressé.

Il a de quoi être heureux de la récompense qu’il obtient. Le choix de troisième tour (80e au total) des Devils en 2016 aura l’occasion de porter le chandail de l’équipe qu’il a chérie au cours de son enfance.

«C’est certain que ma tête tournait [quand il a appris la nouvelle]. Je ne voulais pas trop y penser, mais c’est difficile. Veux, veux pas, c’est une chose à laquelle on rêve depuis qu’on est tout petit», a déclaré Gignac, avouant qu’il avait eu de la difficulté à trouver le sommeil samedi soir.

«Un joueur complet»

Âgé de 26 ans, Gignac est reconnu pour posséder un certain flair offensif. Sa récolte de 42 points (14 buts, 28 passes) en 43 matchs à sa troisième saison dans l’uniforme du Rocket le démontre bien. Sauf que le joueur de centre est d’avis que c’est l’amélioration de son jeu défensif qui lui a permis de décrocher cette entente.

«Avant, je me concentrais beaucoup sur l’attaque. Puis, j’ai compris que si je voulais avoir une occasion, un jour dans la LNH, je devais peaufiner mon jeu défensif.»

Rafaël Harvey-Pinard a eu l’occasion de côtoyer Gignac pendant un peu plus d’une saison et demie avant qu’il ne soit rappelé, par le Canadien, en janvier 2023. Il est bien placé pour le décrire.

«C’est un joueur complet. Anthony Richard et lui, ce sont probablement les deux patineurs les plus rapides avec lesquels j’ai joué. En plus, c’est un joueur qui persévère. Il donne toujours son 100%. Je ne l’ai jamais vu se traîner les bottines», a affirmé la fierté d’Arvida.

On risque possiblement de le voir en action face aux Capitals, mardi, à Washington. À moins que St-Louis n’annonce le retour au jeu d’Alex Newhook.

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