Brad Marchand veut profiter à fond de «sa dernière chance»
Agence QMI
Brad Marchand a remporté la Coupe Stanley au début de sa carrière et une opportunité comme celle de cette année d’y retoucher ne se représentera probablement pas.
À 37 ans, l’attaquant des Panthers de la Floride estime que les occasions aussi belles de boucler la boucle n’arrivent pas souvent. Évidemment, il n’est pas encore prêt à annoncer sa retraite, mais quelles sont les chances de le revoir en finale durant ses deux ou trois dernières saisons?
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«Statistiquement, c’est sans doute ma dernière [finale]. Espérons que ça ne le soit pas, mais c’est comme ça que ça fonctionne. Je vais seulement profiter de chaque seconde», a-t-il expliqué au site de la NHL dimanche.
Parfois, même les équipes les plus prometteuses peuvent prendre l’eau. Parlez-en à Marchand, qui se souvient très bien des Bruins de Boston de 2022-2023. L’ancien capitaine ne tient rien pour acquis.
«J’ai fait partie de la meilleure équipe de l’histoire en saison régulière, et nous n’avons rien accompli, a-t-il rappelé. Vous ne savez jamais. Vous pouvez avoir une excellente équipe sur papier et faire des choses incroyables en saison régulière, mais tellement de critères doivent être réunis pour arriver en finale.»
«Ma famille n’est pas là, alors la seule chose que j’ai à faire ici, c’est me concentrer sur le hockey, soigner les bobos et me préparer mentalement pour les matchs», a ajouté Marchand, qui a les yeux rivés sur l’objectif.
Une agréable surprise
Après les Canucks de Vancouver en 2011, le petit attaquant aura une autre occasion de frustrer une équipe canadienne en finale. Les Oilers d’Edmonton attendent les Panthers de pied ferme après la finale perdue de l’an dernier.
Marchand, lui, s’attendait encore moins à s’incruster dans cette rivalité.
«Je ne crois pas que l’été dernier, je m’attendais vraiment à faire partie d’une nouvelle équipe, d’aller en finale avec les Panthers de la Floride. Mais chaque chose se produit pour une raison. Chaque fois qu’une porte se ferme, une autre s’ouvre, et il faut seulement tirer avantage de chaque opportunité», a-t-il sagement indiqué.
L’adaptation à sa nouvelle équipe a été très facile, lui rappelant même ses premiers pas dans la Ligue nationale avec Patrice Bergeron. Avec Anton Lundell et Eetu Luostarinen, il forme l’un des meilleurs trios de ces séries éliminatoires.
«Parfois, tu connectes vraiment bien avec certains gars. J’ai eu ça dès le premier jour avec “Bergy”. C’est comme ça que je me sens avec eux. Dès que l’entraînement a débuté, au moment de notre formation complète, ça s’est mis à cliquer, et nous faisions des jeux», a-t-il admis.
Le prochain chapitre de la riche carrière de Marchand, qui a également subi la défaite en finale en 2013 et 2019, s’écrira mercredi avec la présentation du match numéro 1. Cet affrontement sera diffusé sur les ondes de TVA Sports à 20h!