Brad Marchand a dormi comme un bébé malgré son but en deuxième prolongation

FORT LAUDERDALE | Brad Marchand a sauté après avoir marqué le but gagnant en deuxième période de prolongation vendredi soir, mais il est vite retombé sur ses pieds.

Non, il n’y a pas eu de véritable dose d’adrénaline qui l’a ensuite tenu éveillé pendant quelques heures avant qu’il ne puisse trouver le sommeil.

«J’étais tellement vidé que je me suis endormi assez rapidement. En me levant le lendemain, j’étais encore fatigué par les émotions du match, [du] début à la fin, ça use le corps. On évolue aussi dans un environnement stressant avec des hauts très élevés et ensuite, c’est comme un crash.»

«On a essentiellement joué trois matchs en deux, mais heureusement il y a de plus longues pauses entre les matchs, [...] ça fait partie des raisons pour lesquelles c’est le trophée le plus difficile à remporter.»

Repos

Habituellement, une équipe qui vient de remporter une victoire cruciale veut rejouer le plus rapidement possible, mais ce n’est pas nécessairement le cas des Panthers qui profitent d’une pause de deux jours entre les rencontres deux et trois.

Il faut dire que la distance entre Edmonton et Sunrise est la plus grande entre deux villes de la LNH (4000 km), ce qui ne facilite pas les choses.

«J’aime avoir cette journée de congé supplémentaire», reconnaît Marchand. «Avec la journée de déplacement et un vol de six heures, c’est une journée entière qui a été perdue en avion et en régénération. Chaque minute que tu peux utiliser pour retrouver la forme, tu la prends.»

L’entraîneur-chef des Panthers, Paul Maurice, ne s’est pas trop étendu sur le sujet, mais a reconnu que cette pause de deux jours, qui se répétera entre les matchs trois et quatre, était bénéfique à tout le monde.

«Les deux équipes prennent les deux jours de repos avec plaisir.»