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Bousculades et insultes pour des brumes parfumées en rabais: «Manque de civisme» dans un centre de liquidation

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Photo portrait de Laurence Morin

Laurence Morin

2025-07-23T15:31:34Z
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Une ruée vers des crèmes et des brumes parfumées de la marque Sol de Janeiro en promotion a dégénéré dans l'une des succursales Liquidation Marie, à Repentigny, où des clients se sont bousculés et ont échangé des insultes pour acquérir les produits à prix réduit.

La propriétaire des magasins Liquidation Marie, Marie-Ève Breton, a dénoncé la situation lundi, dans une publication Facebook, après avoir reçu des centaines de messages concernant le manque de quantités des produits Sol de Janeiro dans son établissement.

«Soyez courtois. Je sais que tout le monde aimerait ça en avoir, déclare Mme Breton, dans sa vidéo. [...] On peux-tu arrêter de s’insulter et d’être méchant envers les employés. Ils sont là pour travailler, pas pour jouer à la police.»

En entrevue à QUB radio et télé diffusé au 99,5 FM à Montréal mercredi, la propriétaire déplore le «manque de civisme» de la part de certains clients envers son personnel.

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«Je comprends que ce n’est pas cher, précise-t-elle, au micro d’Isabelle Perron. Mais ce n’est pas une raison pour engueuler nos jeunes, nos pauvres étudiants qui travaillent, nos employés sur place.»

Dès l'ouverture du magasin, les clients se sont précipités vers les produits Sol de Janeiro en promotion, créant une situation comparable au «Black Friday», souligne Mme Breton. «Il y a toujours des gens qui exagèrent», ajoute-t-elle, rappelant que magasiner devrait être une expérience «joyeuse et plaisante».

Si l'incident a été résolu grâce à l'intervention des gérants qui ont réussi à «rétablir l'ordre», de telles situations demeurent «un facteur de stress» pour les employés.

Ce n'est pas la première fois que ce type d'incident survient lors de certaines promotions chez Liquidation Marie, mais l'épisode de cette semaine a représenté «un trop plein d’accumulations» pour Marie-Ève Breton.

La propriétaire refuse néanmoins d'imposer des limites strictes sur les quantités par client, préférant s'appuyer sur le jugement de ses employés.

«Je n’en ai jamais mis, des limites, dit Mme Breton. Je laisse toujours le libre arbitre à mes gérants. [...] Je ne suis pas là pour jouer à la police dans les paniers.»

Voyez l'entrevue complète ci-dessus.

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