Le prix de l’essence fait bondir les profits de Couche-Tard

Agence QMI
La hausse du prix de l’essence un peu partout dans le monde l’automne dernier, à la faveur de la reprise économique, a fait bondir les profits d’Alimentation Couche-Tard.
• À lire aussi: La hausse du prix de l’essence étouffe un marché agroalimentaire mobile
• À lire aussi: Les vols d’essence en hausse: des stratagèmes de plus en plus originaux
Le géant lavallois des dépanneurs a dévoilé, mardi, avoir réalisé un bénéfice net de 746,4 millions $ lors de son troisième trimestre conclu le 30 janvier, en hausse 22,9 % par rapport aux 607,5 millions $ engrangés à pareille date l’an dernier.
Si les résultats du trimestre ont été affectés par la vague Omicron de la COVID-19, qui a amené nombre de pays à réimposer des mesures sanitaires plus ou moins musclées, la hausse du pétrole est venue amoindrir ses effets.
«Le début du trimestre a connu de bons résultats tant pour les volumes de carburant que pour l'achalandage, mais ceux-ci ont été impactés par la tendance du travail à domicile ainsi que par l'augmentation des cas de COVID-19 vers la fin du trimestre dans nos grands centres urbains de l'Amérique du Nord et de l'Europe», a résumé le président et chef de la direction d'Alimentation Couche-Tard, Brian Hannasch, par communiqué.
Signe que la reprise économique post-pandémie est bien entamée, le chiffre d’affaires de Couche-Tard a atteint 18,6 milliards $ au troisième trimestre, en hausse de 5,4 milliards $ (+41,2 %).
Cette reprise économique encourage M. Hannasch, qui dit avoir «bon espoir que l'achalandage et les volumes continueront à remonter vers des niveaux normaux au fur et à mesure que les impacts d'Omicron se dissiperont».
Étant donné que le trimestre s’est terminé le 30 janvier dernier, il est encore trop tôt pour observer les effets de la guerre en Ukraine sur les résultats de Couche-Tard.
Rappelons que le fleuron québécois avait annoncé, le 7 mars dernier, la suspension de ses activités en Russie. La guerre a aussi propulsé à des sommets le prix du baril de pétrole, exerçant une forte pression sur le coût de l’essence à la pompe.