Boire du vin blanc réduirait les risques d’arrêt cardiaque soudain

Agence QMI
Boire du vin blanc et du champagne en quantité modérée pourrait être particulièrement bénéfique pour la santé alors que cela aiderait à diminuer les risques d’arrêt cardiaque soudain, selon une étude publiée dans le Journal canadien de cardiologie.
«L’un des résultats les plus intrigants de l’étude est l’effet cardioprotecteur associé à la consommation de champagne et de vin blanc, remettant en question les hypothèses de longue date sur la spécificité des propriétés cardioprotectrices du vin rouge», a relevé Nicholas Grubic, de l’Université de Toronto, dans un éditorial lié à l’étude rapporté par The Guardian.
L’étude publiée lundi, co-réalisée par une équipe de l’Université de Fudan à Shanghai, aurait ainsi permis d’identifier 56 facteurs non cliniques, basés notamment sur le mode de vie, les facteurs psychosociaux ou encore le statut socioéconomique et l’environnement, qui pourraient influencer le risque d’un arrêt cardiaque soudain (ACS).
Parmi eux, les chercheurs ont relevé qu’une consommation accrue de champagne et de vin blanc, de fruits, ou encore une attitude positive, une meilleure gestion de son poids et une meilleure éducation aideraient à réduire les risques.
«Les recherches sur les mécanismes sous-jacents restent floues, mais ces résultats renforcent l’idée que les bienfaits d’une consommation modérée d’alcool pourraient être plus complexes qu’on ne le pensait auparavant», a poursuivi le chercheur canadien.
En tenant compte de ces 56 différents facteurs «modifiables», on pourrait éviter entre 40% et 63% des cas d’arrêt cardiaque soudain, a estimé l’étude publiée dans le Journal canadien de cardiologie.
«Nous avons été surpris par la proportion importante de cas d’ACS qui pourraient être évités en améliorant les profils défavorables», a souligné l’un des coauteurs, Renjie Chen, selon The Guardian.
Chaque année, environ 60 000 arrêts cardiaques soudains surviennent au Canada, dont une grande proportion qui se conclut par la mort, puisqu’ils surviennent sans crier gare, a relevé à son tour l’équipe canadienne dans son éditorial publié en même temps.
Sans traitement immédiat de réanimation cardio-pulmonaire, les personnes touchées succombent, a poursuivi le média britannique.
«L’étude a révélé des associations significatives entre divers facteurs modifiables et l’arrêt cardiaque soudain, les changements de mode de vie étant les plus efficaces pour prévenir les cas», a noté à son tour Huihuan Luo, à la tête de l’étude.
Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont étudié les données de plus de 500 000 personnes à partir de la UK Biobank, dont 3147 qui ont souffert d’un ACS au cours d’une période de suivi typique de 14 ans, selon The Guardian.