Bloc Montréal: aux autres partis de changer de nom, selon Holness

Félix Lacerte-Gauthier
Sommé par le Bloc québécois de changer le nom de son parti, Balarama Holness accuse ce dernier d’hypocrisie et estime que ce serait plutôt aux autres partis de changer de nom.
Il demande plutôt au ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette, de saisir le Directeur général des élections du Québec (DGEQ) afin qu’il fasse une réforme au niveau des noms autorisés pour les partis.
«On doit incorporer une analyse exhaustive relative aux lois auxquels le DGEQ est assujetti pour faire en sorte qu’aucun parti politique au fédéral et au provincial ne porte à confusion», a expliqué M. Holness.
En exemple, il soutient que le Parti libéral du Canada et celui du Québec portent à confusion, de même que le Bloc québécois et le Parti québécois, ainsi que pour le Parti conservateur du Canada et du Québec.
Lui-même ne compte cependant pas montrer l’exemple.
Jeudi, le Bloc québécois a entrepris des démarches pour l’empêcher d’utiliser le nom de Bloc Montréal aux prochaines élections.
M. Holness soutient plutôt qu’il a déjà eu l’autorisation du DGEQ pour utiliser cette dénomination.
«La mission du Bloc québécois, c’est que le fédéral ne devrait pas se mêler des affaires du Québec. Il est d’une hypocrisie! Le Bloc se mêle des affaires d’un parti au Québec; une hypocrisie inimaginable», a clamé M. Holness.
Au début du mois, il avait dû abandonner le nom de Mouvement Québec qu’il avait initialement donné à son parti, à la suite d’une contestation de Mouvement Québec français. C’est à ce moment que M. Holness a arrêté son choix sur Bloc Montréal.
«On a des similarités. Le Bloc québécois représente les intérêts des Québécois au Parlement du Canada, et Bloc Montréal représente les intérêts des Montréalais à l’Assemblée nationale», a-t-il fait valoir vendredi matin.