Blessée au dos et sur la touche depuis l'Omnium Banque Nationale, Bianca Andreescu est toujours incapable de frapper des balles

Sur la touche depuis août dernier en raison d’une blessure au dos subie lors de l’Omnium Banque Nationale à Montréal, Bianca Andreescu n’est toujours pas en mesure de frapper des balles.

Interrogée, jeudi, à l’occasion de la journée des médias du Comité olympique canadien (COC) qui se déroulait à Montréal, la championne du US Open de 2019 tente de garder le moral même si sa convalescence est bien plus longue qu’elle ne l’aurait imaginé.

«Je fais tout ce qui est possible pour revenir au jeu le plus rapidement, mais ce genre de blessure prend malheureusement du temps, a-t-elle raconté. Je suis toujours ennuyée par ma blessure au dos, mais je prends du mieux à tous les jours et je suis très confiante pour la saison 2024.»

«J’ai ressenti de la douleur comme ça dans le passé et j’avais été en mesure de revenir au jeu après une absence d’un mois, mais les radiographies ne mentent pas, de poursuivre Andreescu qui souffre d’une fracture de stress au dos. C’est une vilaine blessure et la pire depuis que je me suis blessée à un pied.»

Le moral dans les talons pendant six semaines

Comment se porte son moral? «Mon moral n’était pas bon au cours des six premières semaines et j’étais dévastée, a-t-elle reconnu. Ça s’est placé parce que je n’avais pas le choix d’accepter, mais mon degré de frustration est très élevé avec toutes ces blessures qui s’accumulent. Ça fait suer.»

Quand Andreescu pense-t-elle reprendre le collier? «Après l’Open d’Australie ou pour la tournée américaine à Indian Wells et Miami, a mentionné la raquette de 23 ans. Je suis triste de rater l’Australie. Je ne sais pas combien de temps je devrai encore m’absenter. Les médecins me disent que la convalescence varie d’une personne à l’autre pour ce type de blessure.»

Rêve de gagner le trophée Billie Jean King

Même si elle aurait de loin préféré être présente, Andreeescu a apprécié la victoire des Canadiennes à la Coupe Billie Jean King en novembre à Séville. Le Canada a remporté le premier titre de son histoire en disposant en finale de l’Italie.

«La victoire du Canada est incroyable et c’est génial pour le tennis canadien, principalement pour le tennis féminin, a-t-elle souligné. Je suis très triste de ne pas avoir été présente parce que c’est l’un de mes rêves de remporter ce titre. J’aurais tellement voulu être présente. On pourra le faire de nouveau. Je suis très fière des filles.»

Qualification olympique

Le Canada pourra envoyer quatre hommes et quatre femmes dans le tableau de simple aux Jeux de Paris en plus de quatre autres raquettes pour les doubles. «Pour le moment, mon classement ne me permettrait pas de me qualifier, a indiqué celle qui pointe au 96e rang du classement de la WTA. J’ai toujours voulu disputer le tournoi olympique. Pour cette raison, j’espère que ma motivation sera suffisante pour gagner le plus de parties possible pour me qualifier. Il faudra que je creuse en profondeur pour me qualifier. Je serais prête à joueur en double si je me qualifie. À Roland Garros cette année, j’ai atteint la finale en double mixte.»