Blanchet pourrait sauver le PQ


Marc-André Leclerc
Depuis son arrivée comme chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon a de la difficulté dans les sondages. Le PQ est en cinquième position avec 10% des intentions de vote.
La défaite dans Marie-Victorin fait très mal même si cette circonscription n’était plus nécessairement un château fort comme autrefois, disons qu’il manquait quelques briques.
La victoire serrée en 2018 de Catherine Fournier et son départ du PQ pour siéger comme indépendante avant de briguer la mairie de Longueuil ont fragilisé la forteresse péquiste.
Cependant, avec Pierre Nantel comme candidat et les questionnements sur la gestion de la CAQ dans le dossier du CHSLD Herron, tous les espoirs étaient permis pour les péquistes.
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Sauver les meubles
À 172 jours de la prochaine élection, le PQ doit se poser des questions.
Si le chef n’est pas capable de remporter Marie-Victorin avec un excellent candidat, comment sera-t-il en mesure d’aller recruter des candidats partout au Québec?
Également, est-ce que PSPP veut être le dernier chef du PQ – celui qui fermera la lumière avant de quitter la salle?
Il doit réfléchir à ça durant le congé pascal.
Solution à Ottawa
Au cours des dernière semaines, M. Blanchet ne s’est pas caché pour appuyer le Parti Québécois. On sait déjà que les forces bloquistes vont s’impliquer dans la prochaine campagne comme elles l’ont fait dans Marie-Victorin.
Ainsi, la solution pour le PQ est à Ottawa. Yves-François Blanchet a été en mesure de sauver le Bloc Québécois après le passage de Martine Ouellet. Il peut faire la même chose avec le PQ.
À Ottawa, les prochaines années seront plutôt calmes. Le mariage PLC-NPD fait en sorte que la prochaine campagne ne sera pas avant 2024 ou 2025. Ça donne du temps au Bloc pour se trouver un nouveau chef.
M. Blanchet a tout intérêt à sauver la maison mère pour que la filiale fédérale reste aussi en vie.