BIXI, Communauto, Leo: voici les solutions de rechange pour vous déplacer durant la grève de la STM

Les employés d’entretien de la Société de transport de Montréal (STM) sont en grève jusqu'au 17 juin, entraînant des interruptions et ralentissements de service du métro et des autobus hors des heures de pointe. Voici quelques solutions de rechange pour vous permettre de vous déplacer.

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Transport actif

La STM suggère aux usagers de «privilégier le transport actif, voire le télétravail, durant cette période qui risque d’avoir des impacts sur la circulation à Montréal».

Le service de vélopartage BIXI a indiqué à 24 heures qu’il compte ajuster l’offre de service pour «pallier temporairement les besoins des Montréalais».

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BIXI ajoutera des stations de type dépôt dans des zones de grand achalandage — au centre-ville par exemple —, étendra les horaires des employés pour répondre aux besoins, mettra tous ses camions sur la route pour déplacer les vélos à travers le réseau et pourra mobiliser des employés aux postes administratifs au besoin.

Les tarifs demeureront les mêmes.

«L’application mobile BIXI reste le meilleur moyen pour planifier ses déplacements et connaitre en temps réel les disponibilités de vélos et d’ancrages», rappelle l'organisme. 

Autopartage

Pour les plus longues distances qui se font mal à pied ou à vélo, l’autopartage peut s’avérer une option intéressante. On compte désormais deux services à Montréal: Communauto et Leo autopartage.

Face à une hausse potentiellement importante de la demande, Communauto dit s’organiser pour avoir le maximum de ses 4500 véhicules en service à Montréal, souligne son vice-président, développement stratégique, Marco Viviani, à 24 heures.

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Des voitures pourraient être relocalisées dans les zones où il risque d'y avoir une forte demande. 

Marco Viviani invite également les usagers d’utiliser les plateformes de covoiturage (comme Amigo Express, par exemple) pour signaler leurs déplacements en Communauto à d’autres usagers.

«Nous pouvons certainement apporter notre aide, mais cette situation montre à quel point le transport en commun est essentiel dans une ville, et que l’autopartage est un complément, non un substitut au transport en commun», insiste-t-il. 

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Des services (très) réduits

Rappelons que le métro et les autobus circuleront uniquement durant les heures de pointe du matin, de l’après-midi et en début de nuit.

Les 9, 10 et 11 juin, en dehors de ces heures, il n'y aura pas de service. Les stations de métro seront par ailleurs fermées.

Les 12, 16 et 17 juin, le service sera réduit à 50% en dehors des heures de pointe. Ça veut dire qu’un métro sur deux passera et qu’environ la moitié des trajets de bus seront annulés. La proportion peut varier d’une ligne à l’autre, «selon les besoins et réalités opérationnels», précise la STM.

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Les horaires habituels seront cependant respectés durant la fin de semaine du Grand Prix du Canada, les 13, 14 et 15 juin.

Le transport adapté, lui, n’est pas affecté par la grève et conserve son service régulier.

«Nous sommes dans une ère de changement où nous devons nous recentrer sur notre mission qui est de déplacer des gens. Le contexte financier de la STM fait en sorte que nous devons nous assurer d’être à juste coût. Et cela doit se refléter dans les présentes négociations des conventions collectives pour respecter la capacité de payer de nos bailleurs de fonds», a indiqué la directrice générale de la STM, Marie-Claude Léonard, par voie de communiqué.