Biden assassiné en 2020 et remplacé par un clone: la nouvelle théorie du complot partagée par Trump
Gabriel Ouimet
Donald Trump a partagé samedi une publication affirmant que Joe Biden a été remplacé par un clone robotique après sa mort il y a cinq ans.
• À lire aussi: Le détecteur de mensonges − La promesse de mettre fin rapidement à la guerre en Ukraine était «sarcastique», dit Trump
«Il n'y a pas de #JoeBiden — exécuté en 2020. Ce que vous voyez, ce sont des clones, des sosies et des entités robotiques sans âme et sans esprit de Biden», avance le message original publié anonymement sur Truth Social, le réseau social du président Trump.
La publication suggère que l’ancien président Joe Biden a été remplacé après avoir été assassiné en 2020.
Donald Trump a publié un lien vers ce message à ses près de 10 millions d'abonnés samedi soir, sans ajouter de contexte ni d'explication.
La Maison-Blanche n’a pas souhaité commenter la publication ni préciser si le président croit réellement à cette théorie du complot, selon le New York Times.
Donald Trump a repartagé la théorie du complot moins de 24 heures après que Joe Biden a déclaré qu'il se sentait bien après avoir commencé un traitement contre une forme agressive de cancer de la prostate.
Une obsession pour Trump
Depuis son investiture le 20 janvier dernier, Donald Trump a mentionné Joe Biden, sa famille ou son administration au moins 580 fois dans des déclarations publiques ou sur les réseaux sociaux, selon une analyse de NBC News.
Cela représente en moyenne plus de six mentions par jour depuis le début de son deuxième mandat.
Plusieurs de ses affirmations étaient mensongères ou trompeuses.
Dans les dernières semaines, le républicain a notamment laissé entendre que le diagnostic de cancer de Joe Biden avait été caché au public, ce qui confirmerait la théorie selon laquelle le démocrate ne gouvernait pas réellement le pays pendant son mandat.
«Il se passe des choses dont le public n'a pas été informé», a déclaré Trump dans le bureau Ovale, le 19 mai.
Il a ensuite insinué que la situation devait faire l'objet d'une enquête.
«Pourquoi ses capacités cognitives n'ont-elles pas été discutées? Je crois que le médecin a dit qu'il allait très bien. Et il s'avère que ce n'est pas le cas. C'est très dangereux. Écoutez, ce n'est plus politiquement correct. C'est dangereux pour notre pays», a-t-il dit.