Beyoncé remplace un mot offensant envers les personnes handicapées

De fausses notes émergent du concert d’éloges qui a marqué la parution du nouvel album de Beyoncé. La vedette a choisi de remplacer un terme jugé offensant envers les personnes handicapées qu’elle a utilisé dans une chanson, à la suite de dénonciations sur les réseaux sociaux en fin de semaine.

• À lire aussi: Événement musical de l'été, Beyoncé sort son 7e album solo

• À lire aussi: Centre Bell: retour aux sources avec Alanis Morissette

• À lire aussi: [PHOTOS] Megan Thee Stallion, «Coach des filles sexy», met le feu à Coachella

Dès lundi matin, l’entourage de la star américaine a annoncé que le couplet où les mots « spazzin’ » et « spaz » peuvent être entendus dans la chanson Heated, un des 16 titres de son album Renaissance, paru vendredi, sera modifié.

Le mot « spaz » réfère à un handicap qui affecte le contrôle musculaire. Il sert aussi d’insulte pour qualifier une personne de stupide.

« Le mot, qui n’a pas été utilisé intentionnellement pour faire du mal, sera remplacé » a fait savoir l’équipe de Beyoncé, dans une déclaration relayée par le magazine Variety.

• Écoutez la chronique culturelle avec Marika Simard au micro de Yasmine Abdefadel sur QUB radio :

Dénonciation

Une militante des droits des personnes avait attiré l’attention sur le texte de la chanson Heated, dans une lettre d’opinion publiée dans la presse britannique, en fin de semaine.

Cette même personne, Hannah Diviney, elle-même handicapée, avait aussi dénoncé l’utilisation de la même épithète peu flatteuse dans une chanson de Lizzo, il y a six semaines, ce à quoi la chanteuse avait répondu en changeant le texte de sa chanson et en se déclarant une alliée.

Bien que Beyoncé soit une artiste d’exception, « ça n’excuse pas l’utilisation d’une insulte capacitiste », avance M^me Diviney.

Extrait non autorisé

Cette affaire ne serait pas le seul faux pas commis par Beyoncé durant la préparation de son album.

La chanteuse Kelis a accusé Queen B d’avoir utilisé des extraits de son succès Milkshake sans son autorisation sur la pièce Energy.

« Ce n’est pas une collaboration, c’est un vol », a déclaré Kelis, dans une série de messages Instagram où elle s’en prend surtout aux producteurs de Milkshake, Pharrell Williams et Chad Hugo.

Elle les accuse de lui avoir « volé » les droits de la chanson, parue il y a vingt ans. Leurs noms figurent d’ailleurs dans les crédits d’Energy, mais pas celui de Kelis.

Ni Beyoncé, ni Williams, ni Hugo n’ont réagi à ces allégations.