Vaincu, Maxime Bernier vante la naissance d’un nouveau mouvement
Agence QMI
Le chef du Parti populaire, battu dans sa circonscription et incapable de faire élire le moindre député, a néanmoins vanté la création d’un nouveau mouvement s’opposant à la «dérive autoritaire» du Canada.
Entouré de ses partisans à Saskatoon, Maxime Bernier a livré un discours militant qui fustigeait les grands partis qui dominent la politique canadienne.
«Mes amis, aujourd’hui, nous avons marqué l’histoire. La politique canadienne ne sera plus jamais la même. Lorsque nous avons commencé notre campagne il y a cinq semaines, nous étions des négligés», a-t-il lancé dans son discours.
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M. Bernier, qui avait opté pour la tenue de nombreux rassemblements au pays malgré la pandémie, a vanté l’accueil qu’a reçu son parti, selon lui.
«Aujourd’hui, plus d’un million de Canadiens ont dit qu’ils en ont assez de l’hystérie entourant la COVID-19, de la perte de nos droits et libertés», a-t-il clamé.
«Ce n’est pas seulement un parti politique, c’est un mouvement, c’est une révolution idéologique», a poursuivi l’ancien député conservateur, qui a mordu la poussière dans sa circonscription de Beauce, n’obtenant qu’un peu moins de 20 % des voix, loin derrière le conservateur Richard Lehoux qui a obtenu tout près de la moitié des votes.
À l’échelle canadienne, le Parti populaire était en voie de récolter environ 5 % du vote populaire, aux environs de 23 h, un taux deux fois plus élevé que pour les verts.
«Les autres partis sont tous en faveur des confinements, des passeports sanitaires, de la ségrégation. Les autres partis sont tous en faveur de plus gros gouvernement qui nous endettent [...] Il est devenu très clair que nos droits et libertés sont menacés si nous ne faisons rien pour arrêter cette dérive autoritaire», a décrié Maxime Bernier.