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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Beck va avoir une vraie chance de se tailler un poste à Montréal

En audition avec Alex Newhook et Zachary Bolduc

Photo MARTIN ALARIE
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Photo portrait de Dave Lévesque

Dave Lévesque

2025-09-20T19:02:22Z
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Après une saison complète à Laval et quelques matchs avec le Canadien, Owen Beck est-il prêt à franchir le pas dès cet automne?

Le jeune homme de 21 ans a des arguments intéressants. Il se décrit comme un couteau suisse. Il peut effectivement remplir des missions offensives ou défensives, lui qui a amassé 44 points en 64 rencontres avec le Rocket la saison dernière, sa première chez les professionnels.

Beck peut aussi jouer en finesse et distribuer des coups d’épaules. Et comme si ce n’était pas assez, il a démontré qu’il pouvait évoluer comme ailier même s’il est d’abord un joueur de centre.

«Je dois montrer où je peux cadrer dans cette équipe en montrant mes habiletés et mes attributs. Je dois trouver une façon de complémenter une unité», a-t-il indiqué samedi.

Polyvalence

Même si son entraîneur à Laval, Pascal Vincent, a soutenu que sa progression vers le niveau supérieur passerait peut-être par une spécialisation, Beck est conscient que sa polyvalence est un atout.

«C’est énorme et j’ai eu besoin de m’ajuster quand j’ai joué à l’aile parce que c’était la première fois que je le faisais en fin de saison. Je crois que c’est un ajout à mon coffre à outils et c’est quelque chose qui est bon à avoir.»

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Qui plus est, Beck ne déteste pas quand le jeu devient plus rugueux même s’il a plutôt l’air d’un futur comptable quand il est en costume trois pièces.

«J’aime jouer l’homme, utiliser ma force et [ma] robustesse pour remporter des batailles pour la rondelle. C’est le genre de match qui m’amuse, j’aime aussi utiliser ma vitesse et ma force pour ouvrir le jeu en zone offensive.»

Une vraie chance

Il n’y a pas de doute que le Canadien veut donner toutes les chances de se tailler un poste à l’Ontarien qui est pour le moment jumelé à Alex Newhook et à Zachary Bolduc, deux joueurs dont la place à Montréal est assurée.

«C’est emballant», a reconnu Beck. «Je n’ai évidemment pas encore de poste, mais le fait de jouer avec eux me permet d’être à mon meilleur et de montrer ce que je peux faire et comment je peux contribuer en complétant leur jeu.»

Martin St-Louis semble aimer Beck qui a disputé une douzaine de rencontres avec le Canadien la saison dernière.

«Il est à son meilleur quand il joue de manière directe et qu’il est en appui sur l’échec avant. Il a joué de bons matchs avec nous l’année dernière.»

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