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L'article provient de TVA Nouvelles
Affaires

Les prix des matériaux de construction en baisse

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TVA Nouvelles

2022-09-05T18:03:36Z
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Les prix d’une multitude de matériaux de construction, qui avaient augmenté considérablement pendant la pandémie en raison de la forte demande, notamment, ont commencé à baisser. 

Les prix du bois de construction, du contreplaqué et du gypse ont chuté de 21% en moyenne, selon les chiffres recueillis par l’Association québécoise de la quincaillerie et des matériaux de construction (AQMAT) à partir de données provenant de centres de rénovation de cinq bannières différentes.

L’isolant a connu pour sa part une légère hausse de son prix de 10%, en passant de 51,92$ en mai à 56,87$ en septembre. 

AQMAT
AQMAT

Ainsi les nombreux Québécois qui avaient mis leur projet de rénovation sur pause en raison des prix élevés pourraient peut-être choisir d’aller de l’avant. 

«La demande et l’offre sont en train de se réajuster. Si la demande diminue, dans la rénovation domiciliaire, on s’attend effectivement à des prix un peu plus raisonnables, et à des diminutions de prix dans les matériaux de construction», explique Jean-Philippe Cliche, économiste sénior à l’Association de la construction du Québec. 

La production de matériaux de construction va plutôt bien au Québec, toutefois, à l’international, la situation est plus difficile en raison des problèmes dans la chaine d’approvisionnement, au niveau du transport, et en raison de la pénurie de main-d’œuvre. 

«On ne devrait pas avoir de problème à remplir les tablettes avec nos produits qui sont faits au Québec, dans les provinces autour et dans le nord-est américain», explique Richard Darveau de l’Association québécoise de la quincaillerie et des matériaux de construction.

«À l’outremer, on a encore cette limitation de nombre de conteneurs sur le Pacifique. Ça continue d’être difficile», ajoute-t-il. 

Par ailleurs, le CN et le CP, transporteurs ferroviaires au Canada, doivent composer avec des problèmes de transit. 

«Leurs cours de wagon sont pleines. Il y a de la marchandise attendue par nos marchands qui n’arrive pas parce que le dernier segment se fait par transport terrestre par camion», détaille M. Darveau. 

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