Avion-restaurant Le 737: le maire Marchand rejette toute responsabilité

La Ville de Québec n’est aucunement responsable des déboires de l’avion-restaurant Le 737, qui s’est récemment placé à l’abri de ses créanciers pour des dettes de 3 M$, a assuré Bruno Marchand. 

• À lire aussi: Restauration: du plomb dans l’aile pour Le 737

• À lire aussi: Le restaurant le 737 met en demeure la Ville de Québec

«C’est toujours facile de blâmer les autres», a laissé tomber le maire de Québec lundi en début de soirée. 

Au cours des derniers jours, le président de la compagnie, Dany Gagnon, a décrié le «harcèlement» et «l’acharnement» dont il s’estime victime de la part des administrations municipales de Québec et de L’Ancienne-Lorette.

«Le contexte réglementaire dans lequel il a œuvré n’a pas changé. On ne s’est pas plus acharné qu’on le fait avec les autres commerces, a soutenu M. Marchand. Je ne pense pas que la Ville est la bonne cible des difficultés financières.» 

D’après le maire, «c’était peut-être pas le bon lieu» où installer un restaurant de ce type. «On a à apprendre pour situer les choses de ce type-là qui peuvent être parfois plus bruyantes et qui prennent plus de place dans l’espace», a convenu Bruno Marchand.