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L'article provient de Le Journal de Montréal
Santé

«Avez-vous remarqué Louise qu’il faut souvent un événement très important... pour que l’on manifeste de la considération de l’estime ou de l’affection à quelqu’un qu’on côtoie pourtant régulièrement?»

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Photo portrait de Louise Deschâtelets

Louise Deschâtelets

2025-06-25T23:00:00Z
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Avez-vous remarqué Louise qu’il faut souvent un événement très important, tel qu’un départ à la retraite, un décès dans la famille ou un autre type de drame, pour que l’on manifeste de la considération de l’estime ou de l’affection à quelqu’un qu’on côtoie pourtant régulièrement ?

C’est quoi cette pudeur, cette retenue, cette timidité qui nous empêchent de dire à n’importe quel moment, à une personne qu’on apprécie, qu’elle nous est importante et qu’on la trouve aimable et intéressante ? Pourquoi ça ne nous vient pas spontanément de le lui dire en tout temps ?

Pourquoi se taire ainsi ? Pourquoi se bâillonner soi-même ? Pourquoi attendre l’infortune, l’échec, le mal être, ou un départ précipité, pour offrir à quelqu’un l’expression de notre compréhension et de notre solidarité ? On devrait tous se laisser aller en tout temps à donner cette tape chaleureuse sur l’épaule, à dire ces mots de réconfort qui ravivent l’espoir, à exprimer cette parole d’encouragement qui rassure à cet autre qui en a peut-être besoin.

Quand on sait à quel point la malchance et l’adversité sont adoucies, et même souvent désamorcées, quand l’autre sent que le soutient et la compréhension lui sont acquis. Arrêtons de nous en remettre au célèbre « Avoir su, je te l’aurais dit avant ! » Sortons de notre pitoyable individualisme pour aller vers l’autre.

En cette période de turbulences créée par le locataire de la Maison Blanche, ce mégalomane insatiable et cupide qui prend plaisir à menacer, on doit resserrer les rangs et fraterniser au maximum entre nous pour contrer son influence malsaine, en se disant que la stupidité n’a malheureusement pas d’âge.

Je propose que demain matin on s’y mette tous, en commençant notre journée par dire avec un grand sourire à tous ceux et à toutes celles qu’on croisera « Bonjour, je te (vous) souhaite une belle journée, remplie de petits plaisirs ! » Ce sera déjà ça de pris !

Lise et Jean

Je trouve votre suggestion excellente en ces temps perturbés. Au lieu de courber l’échine devant l’adversité, donnons la chance au meilleur de nous-même de s’exprimer dans la douceur et l’empathie envers nos semblables. Peut-être cela fera-t-il boule de neige et entraînera-t-il dans son sillage tous les esprits malins qui carburent à l’agressivité, mais qui ne trouveront plus personne sur qui ils auront de l’emprise.

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