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L'article provient de TVA Sports
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Avec une performance comme celle de dimanche après-midi, Jake Allen va être difficile à échanger

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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2024-02-12T05:00:00Z
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Et puis, votre party du Super Bowl ? Vous avez apprécié ? Vous avez eu du plaisir ? Souhaitons que ce fût le cas pour les joueurs du Canadien.

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Parce qu’en après-midi, face aux Blues, on ne peut pas dire que le fun était dans la place. Même si plusieurs parents avaient profité de ce match en après-midi pour permettre à leur progéniture d’assister à une rencontre au Centre Bell.

Jake Allen n’a pas dû tripper fort. Retours mal maîtrisés, mauvaise sortie derrière son filet, tirs lors desquels il semblait surpris : le gardien de 34 ans n’a pas été à son mieux dans ce revers de 7 à 2.

« Ce n’était pas sa game, a sèchement analysé St-Louis après le match. Ça arrive à tous les gardiens. »

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D’ailleurs, ça fait plusieurs semaines qu’il n’est pas dans son assiette. Allen n’a remporté qu’un seul de ses six derniers départs. Lors de chacun d’entre eux, il a accordé au moins trois buts.

Disons qu’il ne donne pas beaucoup d’arguments de vente à Kent Hughes dans sa tentative de l’échanger. Déjà qu’Allen ampute une masse salariale de 3,85 M$ (sera le cas pour une dernière saison l’an prochain)...

Si ça continue, le directeur général du Canadien n’aura pas le choix de retenir une partie de son salaire pour convaincre un homologue de l’aider à mettre un terme à la valse des trois gardiens.

Encore le même trio

Cela dit, l’homme masqué n’est pas la source de tous les problèmes du Canadien. Loin de là, même. Encore une fois, comme il le fait trop souvent depuis le début de la saison, le Tricolore a fait la preuve qu’il était l’équipe d’un seul trio.

Nick Suzuki a marqué le premier but du Canadien. Juraj Slafkovsky et lui venaient alors d’inscrire huit des neuf derniers buts de l’équipe. Le second fut l’œuvre de la coquille de Joel Armia. Mais ce sont Jayden Struble et David Savard qui ont fait tout le travail.

Il serait malhonnête de dire que les autres trios n’ont pas obtenu d’occasions de marquer. 

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Celui d’Alex Newhook, entre autres. Sauf que personne, autre que les membres du premier trio, ne semble capable de tirer profit de celles-ci.

« J’ai aimé plusieurs parties du match. Je ne pense pas que c’était un match de 7 à 2 », a soutenu l’entraîneur-chef du Canadien.

Ce qui nous ramène, à mots couverts, à l’après-midi difficile d’Allen.

Roy peut se placer les pieds

En cours de rencontre, le Canadien a annoncé avoir placé le nom de Rafaël Harvey-Pinard sur la liste des blessés. Il ratera de quatre à six semaines. Aussi bien dire que sa saison est terminée.

Rappelé la veille pour pallier cette perte, Joshua Roy pourrait profiter de l’occasion pour se placer les pieds en vue de la saison prochaine.

Avec 30 autres matchs à disputer d’ici la fin du calendrier régulier, le Beauceron pourra montrer que sa touche offensive est indispensable au Canadien.

Oui, Newhook est revenu au jeu. Oui, Kirby Dach sera en forme pour amorcer la prochaine campagne. Néanmoins, la production offensive n’est pas la manne du Tricolore.

Derrière les prouesses du premier trio, c’est pratiquement le néant. 

À eux quatre, Brendan Gallagher, Josh Anderson, Joel Armia et Tanner Pearson (quatre des six attaquants les mieux payés de l’équipe) comptent pour 18,65 M$ sur la masse salariale. Ils ne totalisent que 28 buts.

Sans compter que Roy s’efforce de montrer une certaine polyvalence dans son jeu.

« Côté habiletés, je sais que je suis capable. J’essaie d’être plus impliqué en échec avant, a mentionné Roy. Ça crée beaucoup d’occasions de marquer. »

Si Roy répond à l’appel, il pourrait inciter Hughes à effectuer un ou deux mouvements de personnel au cours de l’été.

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