Avantage numérique: Mike Matheson perd patience à l'entraînement

Anthony Martineau
Martin St-Louis et ses ouailles ont beau dire que le rendement de l’équipe en avantage numérique ne les froisse pas outre mesure, il y a des indices qui ne mentent pas.
Vendredi matin, alors que leur attaque massive un très faible taux d’efficacité de 9% à l’heure actuelle, les joueurs ont consacré une trentaine de minutes à des exercices ciblant cet aspect du jeu.
Et si le dicton «on joue comme on pratique» est vrai, il serait tout à fait correct de ne pas s’attendre à un exceptionnel revirement de situation contre les Capitals, demain.
La première unité, composée de Nick Suzuki, Cole Caufield, Sean Monahan, Josh Anderson et Mike Matheson a connu toutes sortes de difficultés. S’installer était difficile. Les passes étaient imprécises. Les cafouillages, nombreux.
D’ailleurs, Matheson, un gars d’ordinaire très posé, a laissé parler sa colère à deux reprises. Il a d’abord envoyé une rondelle violemment contre la rampe après avoir perdu une bataille contre Jake Evans.
Le CH pratique son avantage numérique depuis une bonne vingtaine de minutes.
— Anthony Martineau (@Antho_Martineau) October 20, 2023
Bien honnêtement, c'est très, très laborieux pour la première unité, qui peine à s'installer et à générer quelque chose d'intéressant.
Mike Matheson démontre notamment des signes d’impatience. pic.twitter.com/UgqcAvIhH3
Puis il a aussi frappé son bâton sur la bande, à son retour au banc.
L’entraînement s’est finalement conclu vers 11h25.
Alors qu’on nous avait au départ indiqué que Martin St-Louis nous parlerait après «une rencontre d’équipe», l’auteur de ces lignes et tous les autres journalistes se sont, vers 11h45, dirigés vers la salle de presse, où l’entraîneur effectue habituellement ses points de presse quotidiens.

Mais à 12h20, donc 35 (!) minutes plus tard, alors qu’il n’y avait toujours aucune trace du coach, un représentant du CH est entré dans la pièce. «Vous allez parler aux joueurs en premier, finalement. Martin est encore en meeting.»
En arrivant dans le vestiaire, Matheson, Caufield (particulièrement expéditif) et Monahan étaient là. Tous des gars qui évoluent en avantage numérique. Matheson m’a alors confié que «plusieurs rencontres avaient lieu, en ce vendredi.»
1+1 égalant deux, il est facile de déduire que le «meeting» concernant l’attaque massive avait été relativement long. Assez, en tout cas, pour que les nombreux représentants de la presse soient plongés dans l’attente pendant près de 45 minutes, ce qui, mentionnons-le, n’est pas une habitude du Tricolore.
En vidéo principale, je vous décortique cette drôle de matinée en vous donnant tous les détails de celle-ci et en vous résumant les propos intéressants l’ayant marqué. Et ils sont nombreux, croyez-moi.
-Pourquoi Mike Matheson a-t-il laissé parler sa colère, sur la glace?
-Comment s’est déroulée la rencontre d’équipe de ce matin? Matheson m’a donné quelques détails.
-Le principal problème de l’avantage numérique selon Sean Monahan.
-Ce que Martin St-Louis aime de Josh Anderson sur l’attaque massive.
-Jesse Ylonen aura-t-il sa chance à cinq contre quatre? J’ai posé la question à «MSL».
Bonne écoute et... bon vendredi!