Autobus sur un trottoir: un enfant de 4 ans tué, sa mère grièvement blessée

Un garçon de 4 ans aurait perdu la vie mercredi et sa mère aurait eu des blessures graves après qu’un autobus soit monté sur un trottoir, frappant plusieurs personnes qui s’y trouvaient dans le nord de Vancouver.  

«La mort subite d'un enfant est un événement tragique et unique qui a de graves répercussions sur la famille, les témoins, les premiers intervenants et la communauté dans son ensemble. À ceux qui ont répondu présents aujourd'hui et ont fait ce qu'ils pouvaient, merci», a déclaré le sergent Chris Bigland, de la police de West Vancouver, selon Global News. 

C’est mercredi après-midi, vers 15 h 30, que le drame s’est joué dans la petite communauté de Horseshoe Bay, dans le nord de Vancouver, où le garçon de 4 ans, sa mère et une amie de la femme attendaient l’autobus après une excursion d'une journée à l'île Bowen. 

Soudainement, le chauffeur d’un autobus de la compagnie TranslLink aurait sauté le trottoir, heurtant plusieurs personnes qui s’y trouvaient, dont le trio.

Malheureusement, le garçon n’aurait pas survécu à ses blessures, tandis que sa mère aurait été transportée vers un centre hospitalier en état critique. 

«Après huit heures d'opération, la mère est enfin dans un état stable et a évité des blessures physiques plus graves. La famille souhaite également adresser ses prières et ses pensées au chauffeur de bus, car cette épreuve est loin d'être facile pour lui non plus», a confié jeudi un ami de longue date de la famille à Global News.

De son côté, l’amie du duo, également blessée, aurait obtenu son congé de l’hôpital, selon le média anglophone. 

À l’heure actuelle, la police tente encore de reconstituer l’incident pour déterminer s’il s’agit d’un acte criminel ou non, alors que la vitesse aurait été exclue comme facteur contributif, a rapporté le média anglophone. 

Le chauffeur aurait quant à lui été rencontré tandis que l’autobus a été saisi, peut-on lire. 

Cette tragédie a ébranlé la petite communauté locale d’environ 1000 âmes, où plusieurs passants et jeunes étudiants témoins de la scène mercredi sont retournés poser des fleurs, selon Global News. 

«Ça pourrait être n'importe qui. Nous sommes tous sur les trottoirs. C'est tragique et ça me touche de près, a déploré le Vancouvérois Aaron Golden, qui transite régulièrement par le terminal, au média local. Ça fait mal de penser que ça aurait pu être vous, quelqu'un que vous aimiez.»