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L'article provient de TVA Sports
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Auteur de deux buts, dont celui en prolongation dans cette victoire des Oilers, Leon Draisaitl n'a pas fait que parler, il a agi

Getty Images via AFP
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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2025-06-05T04:57:50Z
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EDMONTON | Limité à trois petites mentions d’assistance dans les sept matchs qu’avait nécessitées la ronde ultime en 2024, Leon Draisaitl avait pris une partie du blâme pour cette élimination face aux Panthers.

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Encore mardi, il disait que la blessure de cet échec si près du but serait impossible à effacer tant qu’il ne soulèverait pas la coupe Stanley. Eh bien! L’Allemand s’est assuré de prendre les choses en main.

Déjà auteur du premier but de la série, dès la 66e seconde du match, Draisaitl a procuré une victoire de 4 à 3 aux Oilers en touchant la cible avec 31 secondes à écouler la période de prolongation.

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Tomas Nosek se trouvait alors au cachot pour avoir envoyé la rondelle dans les gradins.

«Marquer un but gagnant en prolongation pendant la finale de la coupe Stanley, c’est un sentiment spécial, a convenu l’attaquant. Toutefois, je n’ai été que le bénéficiaire d’une séquence de quatre belles passes. Les autres gars ont tout fait pour me rendre la tâche facile.»

Il faut dire que Draisaitl est en meilleure santé qu’à pareille date l’an dernier. Il s’était amené en finale diminué par quelques blessures.

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Pouvoir jouer au sommet de ses capacités n’est assurément pas étranger au fait qu’il ait marqué trois des quatre buts en prolongation des Oilers depuis le début des séries.

Moins intimidés

Cette victoire est de bon augure pour la formation albertaine qui, l’an dernier, avait mis quatre matchs avant de finalement se mettre en marche.

Cette expérience rudement acquise en 2024 a paru dès le départ. Cette fois, jamais les troupiers de Kris Knoblauch n’ont paru intimidés par l’immensité de cette étape ultime.

Ce sont même eux qui ont dicté le pas pendant une bonne partie de la rencontre. Plus rapides et plus agressifs que les Panthers, ils leur ont servi leur propre médecine : pression en fond de territoire ennemi et jeu hermétique près de Stuart Skinner.

On a tellement été efficace défensivement du côté albertain que les Panthers n’ont obtenu que deux tirs au but en troisième période et six au cours de la prolongation.

«C’est une équipe qui joue de façon très agressive. C’est le secret de leur succès, a déclaré Draisaitl. Nous devions trouver une façon de contrer ça.»

Il n’y a qu’en première moitié de deuxième période qu’on les a sentis un peu plus vulnérables. À ce moment, ils semblaient encore tenter de se remettre d’une séquence rocambolesque qui avait vu les Panthers transformer un déficit de 1 à 0 en une avance de 2 à 1.

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Une séquence de 1 min 45 s au cours de laquelle se sont succédé une punition ratée par les officiels, un but controversé, une contestation échouée et un but inscrit sur l’attaque massive qui s’en est suivi par Brad Marchand.

Skinner gagne son duel

Une cascade d’événements qui a fragilisé l’enthousiasme de la bruyante foule et l’efficacité de Skinner jusqu’au milieu du match.

D’ailleurs, on se demandait de quel côté le gardien de 26 ans allait pencher. Celui de l’invincibilité ou celui de la muraille trouée? À un certain moment, il avait accordé trois buts sur neuf lancers, les Panthers menant 3 à 1. Il a finalement terminé le match avec 29 arrêts.

«Les Panthers ont l’habitude de bien protéger leurs avances. On s’est mis dans une situation difficile. Mais on s’est accroché. L’expérience acquise l’an passé a été payante», a déclaré Connor McDavid, à propos de la résilience affichée par ses coéquipiers.

Parlant des gardiens, c’était l’un de ces soirs où Sergei Bobrovsky était dans sa zone. Il a fait face à un barrage de 46 arrêts. N’eut été de lui, les Oilers auraient fermé les livres beaucoup plus tôt.

Avant de céder devant Draisaitl, il a frustré Connor McDavid, Trent Frederic et Evan Bouchard.

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