Aucune lueur d’espoir au RTC à l’exception d’une rencontre entre les parties jeudi
Plus d’une vingtaine d’employés en grève se sont présentés à la séance du conseil d’administration du RTC


Jean-François Racine
La direction du RTC et la partie syndicale n’ont aucune lueur d’espoir à transmettre à la clientèle à l’exception d’une rencontre de négociations prévue jeudi.
Plus d’une vingtaine d’employés en grève se sont présentés à la séance du conseil d’administration du Réseau de transport de la Capitale (RTC), en fin de journée, à Sainte-Foy.
Assis au premier rang, les syndiqués ont toutefois choisi de ne pas utiliser leur droit de parole à la période des questions.
Le président du syndicat, Nicolas Louazel, avait annoncé un passage silencieux devant les administrateurs.
«On fait une manifestation silencieuse. On veut montrer au CA que nous sommes présents et importants pour la population. Ça bloque au niveau du mouvement de personnel et des affectations. On travaille seulement là-dessus», a-t-il expliqué.
Le syndicat CSN estime qu’il n’y a pas de signe encourageant à l’heure actuelle.
Loin d’une entente
«Nous sommes trop loin. Sur une autre planète», a-t-il terminé.
Dans un décorum impeccable, la brève séance publique s’est conclue de manière expéditive en neuf minutes à peine.
Arborant un t-shirt orange, les employés d’entretien en conflit de travail étaient étroitement surveillés par des policiers du SPVQ en moyen de pression, vêtus de la casquette rouge et du pantalon de camouflage.

Après la séance, la présidente du RTC a tout de même distribué plusieurs poignées de main aux syndiqués présents.
«Je ne suis pas surprise de les voir. Le travail se poursuit aux tables de négociations. On voit les impacts de l’absence de transport en commun sur le territoire. Il y a des gens vulnérables qui en souffrent. Nous avons une séance prévue alors il faut le voir comme quelque chose d’encourageant», a affirmé Maude Mercier Larouche.

Deux dates
«On va se rendre disponible jour et nuit. Nous sommes sensibles à l’impact sur les clients», a précisé le directeur général, Nicolas Girard.
Au terme d’une journée devant le conciliateur, le Réseau de transport de la Capitale et ses employés d’entretien ne sont pas parvenus à une entente et ils ont convenu de reprendre les négociations les 10 et 15 juillet.
Si aucune entente ne survient, les négociations reprendront à la mi-août.
Dans ce conflit, la Ville de Québec a souligné l’engouement des citoyens envers les déplacements à vélo, principalement vers le FEQ.
Un record de passages sur le corridor VivaCité (CVC) du chemin Sainte-Foy a d’ailleurs été établi lors de la journée du 8 juillet.