Aucun des terrains n’a encore été vendu dans le secteur InnoVitam

Stéphanie Martin
La Ville de Québec a échoué à attirer l’entreprise Premier Tech dans son secteur InnoVitam, dans l’est de la ville, où aucune vente n’a encore été réalisée depuis l’annonce du projet en 2019.
« On n’a aucun des terrains qui ont été identifiés et pour lesquels on a fait des travaux à l’heure actuelle qui a été vendu », a indiqué le directeur des grands projets à la Ville de Québec, Charles Marceau.
« Il n’y a pas de vente de réalisée malheureusement. Je ne dis pas qu’on n’essaie pas d’en attirer », a-t-il ajouté.
Le projet, qui portait auparavant le nom de Littoral Est, a été annoncé au début 2019 par l’administration Labeaume.
Joyau
L’une des prises que la Ville souhaitait faire, c’était d’y attirer l’entreprise Premier Tech. « C’est un joyau québécois, on a essayé de les attirer là. Parce que s’il y a une entreprise qui pouvait aller là, qui est en plein dans le domaine, c’est bien elle. »
Or, la tentative n’a pas fonctionné, en raison de diverses « contraintes » dans leur modèle d’affaires.
Finalement, comme le révélait Le Journal il y a quelques semaines, c’est le Parc technologique que l’entreprise a choisi.
« Ils sont allés s’installer à côté d’Optel. Ils travaillent ensemble tous les deux. La synergie était là. »
M. Marceau a indiqué que son service travaille à attirer d’autres entreprises à InnoVitam. Notamment, il a souligné que son équipe est en contact avec « un ami de Médicago » qui pourrait s’installer à côté de la compagnie pharmaceutique.
Pas de batteries
La Ville n’a toujours pas obtenu la reconnaissance par le gouvernement de la zone d’innovation, qui viendrait apporter des sommes supplémentaires pour son développement. M. Marceau assure que la Ville n’attend pas après cette reconnaissance, parce qu’elle est consciente que cela pourrait ne jamais survenir.
La principale mésentente avec le gouvernement concerne la nature des entreprises à accueillir dans cette zone. Le gouvernement voudrait attirer des capitaux étrangers. La Ville veut des entreprises plus locales. « Je n’ai rien contre les grosses usines à batteries, mais c’est pas ça qu’on vise, nous autres. On laisse ça aux autres. »
La Ville fonctionne toujours avec une somme de 50 millions $ octroyée par le gouvernement pour l’acquisition, la décontamination et la préparation des terrains, qu’elle pense dépenser totalement d’ici 2024.
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