Aucun lien entre la fermeture de succursales et l’ouverture de microagences, assure le président de la SAQ
Samuel Roberge
La Société des alcools du Québec (SAQ) a annoncé plusieurs initiatives pour adapter son modèle commercial aux nouvelles réalités de la consommation d’alcool au Québec. Or, ces nouveautés ne viennent pas pallier la fermeture de certaines succursales, a mentionné son président.
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«Vous faites un lien entre la fermeture et les microagences. Il n'y a pas de lien à faire», a répondu Jacques Farcy, président et chef de la direction à la SAQ, à l’animateur Pierre-Olivier Zappa en entrevue à l’émission Le 20h30, mardi soir.
«Il y a des endroits où nos magasins ne sont plus aussi performants parce que les clients n'y viennent plus, a-t-il poursuivi. Donc, on doit prendre cette décision-là, même s'il est toujours difficile. En tant que commerçant, on aimerait en ouvrir plus qu'en fermer.»
La SAQ a annoncé, mardi, devoir procéder à la fermeture de cinq autres succursales, ce qui élève désormais le total à huit depuis le début de 2025.
La société d’État a néanmoins indiqué qu’elle allait faire évoluer son modèle d’affaire avec l’annonce de l’ouverture de six microagences.
«On se rend compte que pour des solutions de dépannage, pour de l'ultra-commodité, les clients souhaiteraient pouvoir avoir accès à certains produits que la SAQ offre. Puis, on parle de maximum 30 produits. Donc, vous voyez qu'on est sur une offre très restreinte qui vise justement ce besoin de dépannage», a expliqué M. Farcy. «Là, on pense qu'il y a une opportunité à aller saisir pour continuer à nourrir le développement de la SAQ.»
Si ce nouveau modèle est un succès, le président et chef de la direction de la SAQ n’exclut pas la possibilité d’ouvrir d’autres de ces microagences.
«On pourrait avoir un potentiel à aller jusqu'à 100 microagences cette année, a-t-il informé. Mais les six premières vont nous permettre d'apprendre, de voir comment les clients réagissent et, en fonction de ça, de voir quelle opportunité on a de les développer.»