Au tennis, il faut gagner pour s'enrichir: Félix Auger-Aliassime commente les salaires des sportifs


David Descôteaux
Les salaires des sportifs font jaser. Cole Caufield a récemment signé un contrat de huit ans avec le Canadien de Montréal au salaire de 7,85 M$ par année et il a affirmé: «C'est vraiment beaucoup d'argent, ça n'a pas de sens». Le footballeur Lionel Messi vient quant à lui de signer un lucratif contrat avec l'Inter Miami, à raison de 53 M$ par année... Que pense Félix Auger-Aliassime des salaires faramineux dans le sport?
• À lire aussi: Philanthropie: Auger-Aliassime ne répétera pas l’erreur de P.K. Subban
«C'est sûr que de l'extérieur, tu dis “wow!” quand tu vois les gros contrats et tout, mais les gens ne font pas des choses à perte. Les gens d'affaires qui offrent ce genre de contrats, ils savent qu'il y aura des consommateurs pour rentabiliser ça. Ils s'attendent à un retour. C'est toujours comme ça que ça se fait en affaires, et c'est pas tellement différent dans le sport», explique le tennisman québécois.
- Écoutez la chronique économique avec Yves Daoust, directeur de la section Argent du journal de Montréal et du Journal de Québec, entre autres au sujet des salaires des sportifs, au micro de Richard Martineau via QUB radio :
Au tennis par contre, il n'y a pas de contrat salarial. Le joueur doit gagner des tournois pour gagner de l'argent. «Au tennis, tu dois te battre pour chaque sou, mais si tu le fais et tu as du succès, tu réussis aussi à créer une image, une marque de commerce, et c'est à ce moment que des partenaires viennent t'aider.» (Les commandites, comme Babolat et Adidas par exemple, dans le cas de Félix.)
«Mais justement, quand on fait ces salaires-là, c'est important de redonner dans différentes causes.»
Vous avez des informations à nous communiquer à propos de cette histoire?
Vous avez un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs?
Écrivez-nous à l'adresse ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.