«Ce qui me manquait c’était de faire de la musique normalement», dit Éric Lapointe au lendemain de son passage à «Star Académie»

Frédérique De Simone
Presque un an, jour pour jour, après la diffusion de l’émission spéciale Éric Lapointe: face à ses démons, le chanteur s’est estimé chanceux d’être de nouveau invité à se produire lors de grands rendez-vous, comme celui de Star Académie.
«C’était spécial de revenir sur ce plateau-là, là où j’ai été coach à La Voix. D’avoir un peu l’impression de recommencer à faire mon métier normalement», a-t-il dit au micro de Sophie Durocher, lundi.

«Ça fait du bien de chanter, de retrouver le monde et de faire un plateau de cette envergure-là», a poursuivi le rockeur, qui a offert dimanche soir, lors du premier Variété de Star Académie, sa reprise de Richard Desjardins, Un beau grand slow.
«Ce qui me manquait le plus c’était de faire de la musique normalement et d’arrêter de nager contre le courant», a ajouté le chanteur de Terre promise.
Sobre depuis 14 mois
L’an passé à pareille date, Éric Lapointe a admis avoir commis des voies de fait sur son ex-conjointe, lors d’un entretien télévisé qu’il avait, une fois de plus, accordé à Sophie Durocher.

Revenant, notamment, sur ses dépendances, il avait exprimé, lors de cette émission spéciale, des remords face à ses gestes, qu’il avait qualifiés d’inadéquats et d’inacceptables.
Selon lui, cette entrevue était un passage obligé pour entamer sa «nouvelle vie», bien que cela l’ait confronté.
«Il fallait que je casse la glace, que je revienne là-dessus, que je fasse un mea culpa public», a-t-il dit au micro de la chroniqueuse sur les ondes de QUB, lundi après-midi.
«À l’époque de l’entrevue, je sortais probablement d’une dépression, j’étais encore dans la tourmente, j’étais dans une insécurité totale. Je pensais que je ne pourrais plus jamais pratiquer mon métier», a-t-il ajouté, indiquant qu’il s’était depuis repris en main, remis au sport et qu’il était sobre depuis 14 mois maintenant.
Rappelons qu’Éric Lapointe a plaidé coupable en octobre 2020 à des accusations de voies de fait sur une femme. Il devait, selon les termes de son absolution conditionnelle, suivre une thérapie et respecter la bonne entente.