Publicité
L'article provient de Le Journal de Québec
Transports

Tramway de Québec: impossible d’accélérer les travaux, affirme Bruno Marchand

Le maire Bruno Marchand est arrivé hier soir à la ville française du Havre, où il s’est empressé d’emprunter le tramway.
Le maire Bruno Marchand est arrivé hier soir à la ville française du Havre, où il s’est empressé d’emprunter le tramway. Photo Taïeb Moalla
Partager
Photo portrait de Taïeb Moalla

Taïeb Moalla

2022-11-14T18:42:28Z
2022-11-15T04:25:01Z
Partager

Le Havre | Le tramway de Québec ne pourra pas être livré avant l’échéance fixée à 2028, a assuré Bruno Marchand.

• À lire aussi: Marchand veut lutter contre le «surtourisme»

• À lire aussi: Près d’un million de CV reçus lors d’une mission virtuelle

Il a fermé la porte, lundi soir, à l’hypothèse d’une accélération du rythme des travaux.

La question s’est posée lorsque le maire a su que le tramway du Havre (dont les deux lignes totalisent 15 km) avait été construit en seulement deux ans.

Photo Taïeb Moalla
Photo Taïeb Moalla

Il est également prévu que la deuxième phase de ce tramway sera construite en deux ans, entre 2025 et 2027. 

« C’est stimulant de voir qu’eux autres réussissent à le faire en deux ans. Est-ce qu’on peut faire – nous – différemment ? Certainement pas. Le bureau de projet a très bien analysé les choses », a-t-il laissé tomber. 

Le maire n’a toutefois pas exclu la possibilité d’une ouverture par tronçons, comme le lui a suggéré le gestionnaire du tramway du Havre dans l’édition de samedi du Journal.

Mais il faut d’abord sélectionner un consortium et discuter avec lui, a-t-il répété.

Plus cher en Amérique du Nord

Même si chaque projet est unique, le maire a admis que les coûts d’un réseau de transport structurant étaient généralement de trois à quatre fois plus élevés en Amérique du Nord par rapport à l’Europe.

Publicité
Photo Taïeb Moalla
Photo Taïeb Moalla

Les conditions de travail, la disponibilité et la provenance des matériaux expliquent cette différence marquée, a-t-il laissé tomber.

Arrivé au Havre lundi soir, M. Marchand a immédiatement sauté dans le tramway qui y est en service depuis dix ans et qui a métamorphosé cette ville normande.

Écoutant attentivement les explications de ses hôtes, il n’a pas pu s’empêcher de tracer des parallèles entre Le Havre et Québec. 

« Les craintes qu’on peut avoir [à Québec] sont les mêmes que [celles] des gens du Havre. Ces craintes-là sont tout à fait normales et justifiées. Une fois que le projet est mis en place, les craintes se dissipent et les gens sont satisfaits », a-t-il noté.

Photo Taïeb Moalla
Photo Taïeb Moalla

Citant les responsables du tramway du Havre, il a donné plusieurs exemples de craintes qui se sont évaporées rapidement.

C’est notamment le cas de la sécurité des piétons, du bruit ou de la sous-utilisation du tramway.

Programme d’indemnisation

Le maire Marchand a ajouté qu’il a pris bonne note du programme d’indemnisation que Le Havre a mis en place pour ses commerçants lors du chantier.

Il a dit chercher la meilleure formule pour soutenir les commerçants de Québec dès le début des travaux. 

Vous avez un scoop à nous transmettre?

Vous avez des informations à nous communiquer à propos de cette histoire?

Vous avez un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs?

Écrivez-nous à l'adresse ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.

Publicité
Publicité