Au 19e rang des qualifications du Grand Prix de Miami: «on est trop lent» - Lance Stroll
Le pilote québécois d’Aston Martin s’élancera de la dernière ligne malgré une course-sprint convaincante


François-David Rouleau
MIAMI | Aston Martin a déjà traversé des séquences plus heureuses depuis son arrivée en F1 en 2021. Que ce soit à Miami, au Japon ou à Bahreïn, l’écurie britannique est incapable de sortir de son marasme. L’espoir de bonne performance s’effrite alors que Lance Stroll estime que le «bolide est trop lent».
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«Ce n’est pas une surprise. On s’attendait à ça. On le sait, a relaté le pilote québécois rapidement sorti au premier segment de la séance de qualification, samedi après-midi.

«On est vraiment lent. Il n’y a pas de rythme avec cette voiture», a-t-il ajouté à la veille du Grand Prix où il s’élancera de la dernière ligne en 19e position.
Ayant bouclé son tour le plus rapide en 1 :27, 830, Stroll a roulé à 1,6 seconde du détenteur de la pole, Max Verstappen, et à près d’une demi-seconde derrière Liam Lawson (15e).
Encore
Il s’agit une quatrième sortie de suite dans le premier segment de qualifs à un Grand Prix. Rien pour améliorer sa fiche alors qu’il a été la cible de moqueries il y a deux semaines pour être devenu le pilote comptant le plus de sorties en Q1 en carrière.

Sa seule incursion au troisième segment est survenue lors de l’épreuve sprint en Chine. Il avait alors signé le 10e chrono.
Même si son coéquipier Fernando Alonso fait un peu mieux en qualifications, c’est toutefois Stroll qui a marqué les 14 points d’Aston Martin jusqu’à présent cette saison.
Il a su tirer profit des occasions en pilotant sous le radar lors des courses animées en Australie, en Chine et à Miami.
Du positif, un peu...
Car en début d’après-midi à l’Autodrome international, il a tout de même pris le 5e rang de la course-sprint qui s’est déroulée sous la pluie et dans le chaos.

«C’était une bonne course. Les étoiles se sont alignées avec la température. Nous avons pris les bonnes décisions dans une épreuve surprenante remplie de rebondissements, a analysé celui qui a rapidement changé ses pneus pour les gommes tendres lisses en suivant la stratégie de Lewis Hamilton (3e).
«Après la course, on a effectué des ajustements positifs sur la voiture, mais encore là, on le savait qu’on n’était pas en mesure d’ajouter la rapidité souhaitée.
«Tout le monde sait qu’on n’a pas le rythme nécessaire pour se battre à l’avant du peloton, a-t-il enchaîné. On doit espérer des courses remplies de rebondissements ou des conditions extrêmes pour espérer ramasser des points. On veut être compétitif à chaque course, mais on n’est pas là.»
Danse de la pluie
Justement, Stroll et Alonso se croisent les doigts pour que la pluie joue les trouble-fêtes au Grand Prix de Miami, dimanche après-midi. Elle est d’ailleurs dans les prévisions météorologiques.
Le pilotage sur chaussée mouillée figure parmi ses forces.
«J’espère un déluge et des rivières d’eau», a-t-il souri avant de mettre les voiles vers les paddocks.
Le départ de la course sera donné à 16h, dimanche.