Attaque de rottweiler: un Montréalais violemment mordu en tentant de protéger sa fille de 13 ans
Yves Poirier
Une attaque de chien survenue en septembre dernier dans le quartier Rivière-des-Prairies, à Montréal, a laissé de lourdes séquelles à un père qui a tenté de protéger sa fille de 13 ans.
• À lire aussi: Femme attaquée par trois chiens: l’animal vivant a été saisi et sa dangerosité sera évaluée
• À lire aussi: Attaque de chiens: que prévoit la loi pour les victimes?
• À lire aussi: Voici comment réagir si un chien doté d’une «génétique de chasse» vous attaque
Des photos obtenues par TVA Nouvelles montrent l’étendue des blessures causées par les morsures d’un rottweiler.
Le 19 septembre dernier, Francesco Marra faisait une promenade avec sa fille de 13 ans et leur chien, un yorkshire, près de l’école primaire Léonard-De Vinci.
Le rottweiler serait alors sorti d’une résidence de la rue Rosario-Bayeur en défonçant la porte moustiquaire, selon le père.
Les propriétaires de l’animal agressif n’auraient pas été en mesure de le maîtriser.
Il aurait attaqué Francesco Marra, qui a été mordu au fessier, aux bras et aux jambes pendant de deux à trois minutes, selon la victime, qui a agi comme bouclier pour protéger sa fille.

Celle-ci aurait pris le yorkshire dans ses bras et serait partie en courant pour aller se réfugier chez une femme du quartier qu’elle ne connaissait pas.

L’adolescente est traumatisée, selon son père.
Les policiers et les ambulanciers ont été appelés et sont intervenus pour soigner les blessures de M. Marra.

À ce jour, le rottweiler se trouve toujours auprès de ses propriétaires, selon la victime, qui dit les avoir vus marcher dans le quartier.
Le chien portait toutefois une muselière.
Une mise en demeure
Francesco Marra a mis en demeure les propriétaires du chien qui l’a attaqué.
En raison des séquelles physiques et psychologiques de l’attaque, le père a dû interrompre toutes ses activités et remettre ses projets, lit-on dans la mise en demeure.

L’homme réclame une vingtaine de milliers de dollars en dédommagement.
Il accuse aussi la police et la Ville de Montréal de se renvoyer la balle dans ce dossier.

Il demande que le règlement de la Ville favorisant la protection des personnes soit appliqué rapidement et que l’animal fautif soit euthanasié.