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Attaque antisémite à Sydney: le citoyen héroïque aurait pu être pris pour le tireur, selon un ex-policier

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Agence QMI

2025-12-15T15:27:13Z
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L’homme ayant désarmé l’un des tireurs dimanche à Sydney, en Australie, a agi héroïquement, mais s’est exposé à de nombreux risques, selon le superviseur à la retraite du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Stéphane Wall.

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Une vidéo virale sur les réseaux sociaux montre un homme désarmer l’un des assaillants de la tuerie de dimanche, avant de déposer l’arme sur le sol et lever les bras en l’air.

En entrevue à QUB radio et télé, diffusé au 99,5 FM Montréal, l’ex-policier explique que parfois, les agents de la paix prennent des décisions très rapides lors de situations de tireur actif et que l’homme en question aurait pu être visé par des tirs, s’il n’avait pas mis l’arme par terre.

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«Je ne sais pas s'il y a quelqu'un qui lui a dit, mais on voit à un moment donné qu’il laisse l'arme au sol, parce que peut-être qu'il a vu des policiers arriver aussi dans son champ de vision, dit-il. Les policiers qui ne savent pas, tournent le coin et se lèvent la tête, [ils] voient un homme armé, et rapidement ça se dit, "ok, c'est lui". Ce sont des fractions de seconde des fois.»

Tout en qualifiant ses actions comme étant «héroïques», il indique qu’un policier n’aurait pas agi de la même manière après avoir désarmé le tireur.

AFP
AFP

«Il réussit à faire une action tellement héroïque, oui, avance-t-il. Il réussit à prendre l'arme, mais malheureusement, il n'a peut-être pas les connaissances ou les compétences policières ou militaires, et laisse le suspect quitter.»

«Donc, le suspect quitte et retourne voir son fils sur le pont, et malheureusement il avait d'autres armes sur le pont, et recommence à tirer, ajoute-t-il. Donc, lorsque tu neutralises une menace, tu dois t'assurer qu'elle va être neutralisée complètement et qu’elle ne continuera pas à tirer.»

M. Wall aurait aimé pouvoir aider ses confrères sur le terrain lors des actes odieux de dimanche.

«Comme policier, bien entendu, étant donné que j'étais formateur en matière de tueurs actifs, la première chose que je me suis dite, c'est: "maudit que j'aurais aimé ça être là"», affirme-t-il.

«Les policiers rentrent dans la police pour tenter de sauver des vies, continue-t-il. Puis on vit pour vivre ce genre de moment là.»

Voyez l’entrevue complète dans la vidéo ci-dessus

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