Assurance-vie: oui, tu en as vraiment besoin!


Karman Kong
J’écris souvent sur l’importance d’investir, mais j’aimerais aujourd’hui parler de l’importance de protéger financièrement ses proches advenant un décès prématuré.
À l’âge de 28 ans, j’ai souscrit à une assurance-vie temporaire d’un demi-million de dollars, non imposable, payable à mes proches en cas de décès avant mes 48 ans. Pour seulement 24$ par mois, je me suis acheté une paix d’esprit, sachant que les gens que j’aime seront protégés s’il m’arrivait quelque chose.
Je suis fan de l’assurance-vie temporaire
Je suis soulagée d’avoir souscrit à cette assurance, puisqu’étant aujourd’hui maman, je sais que mon enfant et mon conjoint pourront conserver la maison et vivre sans stress financier advenant mon décès prématuré.
L’assurance-vie temporaire sert à couvrir des besoins d’assurance temporaire, c.-à-d. durant une période déterminée. En général, nos besoins en assurance-vie diminuent avec l’âge, parce que nos enfants vont grandir et qu’un jour notre hypothèque sera remboursée. Ce type d’assurance est donc généralement prise lorsqu’on est un jeune adulte.
Indispensable pour les 25 à 45 ans
Selon la conseillère en sécurité financière Annie Pelletier, de chez Myriade Services Financiers, la plupart de ses clients qui souscrivent à une assurance-vie temporaire ont entre 25 et 45 ans, mais elle leur recommande de prendre l’assurance «dès qu’ils savent qu’ils veulent des enfants et/ou un prêt hypothécaire, pour pouvoir garantir d’avoir une assurance à un bon taux et sans exclusions».
L’assurance permanente n’est pas pour tout le monde
Alors que l’assurance temporaire couvre un besoin temporaire, l’assurance permanente couvre un besoin permanent (présent à 45 ans comme à 85 ans), comme laisser un héritage et payer les frais funéraires.
«Ce type d’assurance n’est pas prioritaire pour monsieur et madame Tout-le-Monde», ajoute Annie Pelletier. Avant de penser à prendre une assurance permanente, assurez-vous d’avoir premièrement maximisé vos régimes enregistrés (REER, CELI, CELIAPP, REEE, etc.).
Je dirais aussi qu’il y a d’autres moyens de laisser un héritage à ses proches que par le biais d’une assurance permanente. On peut aussi leur laisser les placements que nous avons accumulés dans notre REER ou notre CELI par exemple.
Capital décès de 25 000$ ou 1 M$?
Je connais des personnes dans la trentaine qui ont des assurances permanentes avec un capital décès de 25 000$, 50 000$ ou 100 000$, mais je crois que ces montants sont trop «minimes» pour couvrir leurs besoins en cas de décès.
L’assurance-vie devrait minimalement couvrir le montant de notre hypothèque, et généralement à 30 ans, on a une hypothèque plus élevée que 100 000$.
Truc de pro: consultez le site Winquote.ca pour comparer le prix des primes d’assurance en fonction de votre situation. Ensuite, magasinez les différentes options avec un courtier.
L’assurance-vie au travail n’est pas toujours optimale
«Ce n’est pas parce que vous avez une assurance-vie et invalidité au travail que tous vos besoins d’assurance sont comblés. Parfois, ça couvre seulement une portion de nos besoins», prévient Annie Pelletier.
De ce que j’observe, l’assurance-vie au travail couvre généralement une fois ou deux fois notre salaire advenant un décès. Ainsi, il est possible de combler la différence avec une assurance-vie et invalidité individuelle. Il faut aussi prendre en considération la possibilité de changement d’emploi.
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