Publicité
L'article provient de TVA Sports
Sports

Assis dans la coupe Vanier à l’âge de neuf mois, un demi défensif des Carabins la gagne et la soulève près de 23 ans plus tard

Photo Courtoisie Famille Doyon
Partager
Photo portrait de Richard Boutin

Richard Boutin

2023-11-30T20:30:00Z
Partager

La victoire de 16-9 des Carabins de l’Université de Montréal à la Coupe Vanier face aux Thunderbirds de UBC, samedi dernier, à Queen’s, a permis au maraudeur Édouard Doyon de découvrir une photo datant de 2000 où il est assis dans le précieux trophée à l’âge de 9 mois lors d’une fête familiale.

Son père, Alain, et son parrain, Benoît, sont de chauds partisans du Rouge et Or de l’Université Laval depuis leurs débuts en 1996. Ils étaient présents à Toronto en 1999 quand leurs favoris ont remporté la Coupe Vanier pour la première fois. 

Propriétaire de la boutique Imaginaire et commanditaire du Rouge et Or, Benoît, tout comme les autres partenaires de l’équipe, a pu profiter des trois trophées (coupe Vanier, Dunsmore et Churchill) pendant une journée.

C’est à ce moment-là que le jeune Édouard, né le 3 novembre, soit quelques semaines seulement avant que le Rouge et Or remporte son premier titre, a vécu son premier contact avec la coupe Vanier. 

«Ma mère me parlait de cette photo, mais je ne l’avais jamais vue, raconte le maraudeur des Bleus. J’imagine qu’elle attendait le grand moment pour la sortir. Je racontais l’anecdote à mes amis quand j’étais plus jeune. J’étais possiblement destiné à la gagner un jour.»

Publicité

Richard Boutin
Richard Boutin

Un rêve devenu réalité

Doyon peine à croire qu’il est champion national. «C’est quasiment irréel. Je ne le réalise pas encore sauf quand je vois des photos. C’est un rêve qui est devenu réalité. J’ai regardé le Rouge et Or toute ma vie et je voulais me rendre à ce niveau.»

Richard Boutin
Richard Boutin

S’il revêt le bleu depuis trois ans, le paternel a été un chaud partisan du Rouge et Or. «Nous étions des crinqués de football et c’est encore le cas. Avec mon frère, nous étions présents à Toronto pour la victoire du Rouge et Or en 1999. À trois, nous avions 80 billets de saison lors des premières saisons du Rouge et Or.»

«Il y avait beaucoup d’action dans la section 3, maintenant la 103, poursuit Alain qui a remporté au début des années 1990 le Bol d’or collégial avec le Petit Séminaire de Québec dirigé par Mike Labadie, le premier entraîneur du Rouge et Or et l’instigateur du projet de football à Laval. Nous étions à tous les tailgates à 8h. À une occasion, il n’y avait plus de place quand nous sommes arrivés et j’ai été me stationner le samedi soir le match suivant.»

«À mon premier match à Montréal habillé en bleu, je ne me sentais pas dans mon élément, ajoute le paternel. Pour le premier match de Louis-Félix [son fils plus jeune] avec Concordia à Laval, je me suis levé pour applaudir un bon jeu du Rouge et Or. Après 23 ans, j’étais encore un partisan du Rouge et Or dans mon esprit. C’est maintenant rentré dans l’ordre même s’il y a parfois des situations cocasses.»

L’appui de son frère

À Kingston pour la rencontre ultime, Doyon pouvait compter sur un bon groupe de partisans. Ses parents et son parrain évidemment, une dizaine d’amis et aussi son frère Louis-Félix, un receveur des Stingers de Concordia.

«Mon frère était vraiment content et il m’a dit que j’étais son modèle, a confié l’aîné de la famille. Pendant les trois dernières semaines, il a porté le bleu. Tous avaient un chandail numéro 28. Nous avons vécu des moments difficiles pendant notre parcours universitaire. Cette année, j’ai mérité un poste de partant et Louis-Félix est revenu de sa blessure.»

La famille Doyon détient six billets de saison à Laval, quatre à Montréal et quatre à Concordia.

Publicité
Publicité