Les bulletins de la semaine à l'Assemblée nationale


Rémi Nadeau
Voici les élus ou chefs de parti politique qui se sont démarqués pour les bonnes ou les mauvaises raisons au cours de la dernière semaine.
• À lire aussi: L’État québécois gonfle comme une balloune
Les bulletins
Manon Massé, Gabriel / Nadeau-Dubois, QS


Les co-porte-parole ont tenu une conférence de presse à Wendake afin de réclamer un statut pour les langues autochtones. Mais le grand chef de la nation huronne-wendat et sa communauté n’avaient pas été consultés. « Manque de respect flagrant », a-t-il dénoncé, forçant Manon Massé à présenter des excuses. Ouch !
Marie Montpetit, PLQ

Généralement efficace, elle s’est emportée et a accusé Christian Dubé de « mettre en place des délais d’attente qui vont amener des gens à la mort ». On peut déplorer l’attente pour les chirurgies en oncologie, mais prétendre que le ministre laisse gonfler les délais jusqu’à causer des décès était un coup bas.
Monique Sauvé, PLQ

La députée de Fabre a pris la ministre des Aînés en défaut. Marguerite Blais affirmait en février que plus d’inspecteurs seraient embauchés dès le printemps pour visiter les RPA et éviter des histoires d’horreur comme celle du Manoir Liverpool. Or, Mme Sauvé a révélé mardi qu’à ce jour, AUCUN inspecteur supplémentaire n’a été ajouté.
Sylvain Gaudreault, PQ

Le Jonquiérois a fait adopter une motion par l’Assemblée nationale réclamant que seule l’évaluation d’impact environnementale québécoise s’applique aux projets de compétence provinciale. Il a bien fait valoir l’absurdité de l’évaluation fédérale en cours pour le projet GNL, que Québec a pourtant rejeté.
En vrac
La guerre des noms

Le président Paradis a tranché, les libéraux ne pourront plus utiliser le terme Coalition Attente Québec pour tourner en dérision la CAQ en chambre. Le ministre Jean-François Roberge s’est aussitôt amusé aux dépens du PLQ : « Probablement qu’ils aimeraient ça changer de nom, faire faillite et repartir sur un autre nom. Mais ça voudrait dire renoncer à des actifs qu’ils ont acquis d’une manière parfois douteuse. »
Comparé à Trudeau... quelle horreur !

GND a piqué les caquistes au vif en disant que François Legault ressemble à Justin Trudeau, parce qu’ils ont tous deux renié leur engagement de modifier le mode de scrutin. « Le premier ministre du Québec n’a rien à voir avec Justin Trudeau [...] C’est grave comme allégation », a bondi Simon Jolin-Barrette, provoquant les fous rires au Salon bleu.