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L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

Assaut du Capitole: un Américain pardonné par Trump arrêté de nouveau dès le lendemain

Photo AFP
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Agence QMI

2025-01-27T10:53:15Z
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Un trentenaire de la Floride, qui aurait été parmi les émeutiers les plus violents de l’assaut du Capitole, n’aura pas pu profiter longtemps du pardon présidentiel alors qu’il aurait été arrêté à nouveau dès le lendemain pour possession illégale d’une arme à feu.  

L’avocate de Daniel Charles Ball, Amy Collins, a indiqué prévoir contester les nouvelles accusations déposées contre son client, qui auraient dû, à son avis, être englobées par le pardon présidentiel offert par Donald Trump mardi, selon The Guardian. 

L’Américain de 38 ans faisait partie des quelque 1500 émeutiers qui ont été pardonnés en lien avec l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021, sans distinction sur la gravité des gestes posés par les contrevenants. 

Le trentenaire était cependant parmi ceux qui auraient fait face aux accusations les plus graves pour ses gestes particulièrement violents. Il aurait notamment été accusé d’avoir lancé plusieurs objets sur les policiers, dont un engin explosif dans le tunnel de Lower West Terrace. 

Cela aurait causé une désorientation chez plusieurs agents, et certains auraient subi une perte auditive durant plusieurs mois après les faits, selon le média anglophone. 

Durant sa brève invasion du Capitole, l’homme aurait également cassé une partie d’un volet en bois, selon les archives judiciaires. 

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Sauf qu’au lendemain de son pardon présidentiel, les autorités fédérales auraient décidé d’exécuter un mandat d’arrestation pour possession illégale d’armes à feu, découlant d’une perquisition effectuée en mai 2023 durant laquelle les enquêteurs auraient retrouvé un fusil de calibre .22 et des munitions au domicile de l’accusé. 

À ce moment-là, l’homme n’avait pas le droit de posséder une arme à feu en raison de condamnations antérieures, notamment pour violence domestique, coups et blessures par strangulation et résistance aux forces de l’ordre, selon The Guardian. 

Si les autorités fédérales estiment qu’il s’agit d’une question juridique distincte, son avocate a estimé que l’affaire devrait être englobée dans le pardon offert par Donald Trump en martelant qu’elles seraient fondamentalement connectées, a relevé le média anglophone. 

Cette arrestation pourrait entraîner des démarches juridiques plus complexes, notamment parce qu’elle vient suggérer que les grâces présidentielles n’offrent pas de protection absolue contre les poursuites, selon The Guardian. 

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