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L'article provient de Le Journal de Montréal
Justice et faits divers

Assassinée au Maxi: le jeune accusé aura droit à un nouveau procès

Une jeune employée avait été poignardée 14 fois

Randy Tshilumba, à la suite de son arrestation pour le meurtre de Clémence Beaulieu-Patry.
Randy Tshilumba, à la suite de son arrestation pour le meurtre de Clémence Beaulieu-Patry. Photo d’archives
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Photo portrait de Michael Nguyen

Michael Nguyen

2022-11-28T22:03:13Z
2022-11-29T02:27:12Z
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Le jeune homme accusé d’avoir assassiné une employée d’un Maxi aura un nouveau procès en raison de directives inadéquates durant les procédures, a tranché la Cour d’appel du Québec lundi.

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« Plusieurs facteurs ont accentué la complexité des directives : leur longueur, les éléments inutiles, le récapitulatif de la preuve qui était à la fois trop long et mal circonscrit, et l’absence de directives écrites », lit-on dans l’arrêt concernant Randy Tshilumba.

Clémence Beaulieu-Patry
Clémence Beaulieu-Patry Photo courtoisie

Le jeune homme maintenant âgé de 26 ans purge une peine de prison à vie, après avoir été déclaré coupable du meurtre au premier degré de Clémence Beaulieu-Patry. 

  • Écoutez le segment judiciaire avec Félix Séguin diffusé chaque jour en direct 8 h 35 via QUB radio :

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Mais tout est à refaire, a tranché la Cour d’appel en affirmant que la juge de première instance avait mal instruit le jury quant au comportement de Tshilumba après l’homicide, en lien avec la possible non-responsabilité criminelle pour cause de troubles mentaux.

Photo d’archives
Photo d’archives

L’évènement était survenu dans une épicerie Maxi de Montréal en avril 2016.

Le soir du drame, Tshilumba s’était présenté dans la succursale de la rue Papineau. 

Muni de gants et d’un couteau, il s’était dirigé vers la section des vêtements avant de poignarder la jeune femme à 14 reprises, pour ensuite prendre la fuite.

  •  Écoutez la rencontre Gibeault-Dutrizac avec Nicole Gibeault, juge à la retraite sur QUB radio : 

Santé mentale

Lors du procès, l’année suivante, Tshilumba s’était justifié en affirmant qu’il croyait qu’un groupe de femmes, dont la victime, voulait le tuer. Il avait dit avoir développé ses convictions à travers de messages sur les réseaux sociaux.

Randy Tshilumba
Randy Tshilumba Photo Courtoisie, SPVM

Des psychiatres avaient affirmé que l’accusé souffrait de troubles psychiatriques, mais le jury avait finalement écarté la thèse de la non-responsabilité criminelle. 

Tshilumba avait alors écopé de la prison à vie, sans possibilité de libération avant d’avoir purgé au moins 25 ans.

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