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L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

Arrivée surprise de Meloni à Kyïv pour un G7 virtuel sur l'Ukraine

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Agence France Presse

2024-02-24T08:09:31Z
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La première ministre italienne Giorgia Meloni est arrivée samedi matin en visite surprise à Kyïv, où elle présidera une réunion virtuelle du G7 sur l’Ukraine, selon des images vidéo transmises par le gouvernement.

Sur ces images, on voit Mme Meloni descendre du train à la gare de Kyïv et être accueillie par une délégation. Selon les médias italiens, Mme Meloni a voyagé en avion jusqu’en Pologne, où elle a ensuite pris un train pour se rendre en Ukraine.

La réunion du G7, actuellement présidée par l’Italie et à laquelle participera le président Volodymyr Zelensky, se tiendra samedi après-midi. On devrait y discuter de nouvelles sanctions contre Moscou deux ans après le début de l’invasion russe, le 24 février 2022.

Cette réunion est la première des chefs d’État et de gouvernement des pays membres du G7 (États-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie, Canada) sous présidence italienne.

Elle a été convoquée «à l’occasion du deuxième anniversaire de l’agression russe contre l’Ukraine», au moment où Kyïv reconnaît vivre une situation «extrêmement difficile» pour ses forces, privées de munitions et d’aide américaine, avait précisé mardi le gouvernement italien lors de son annonce.

À l’issue de la réunion, qui devrait durer une heure et demie dans le courant de l’après-midi, une déclaration commune sur l’Ukraine devrait être adoptée, selon des sources diplomatiques italiennes.

Le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani a confirmé mardi soir cette hypothèse: «Les sanctions peuvent être durcies», a-t-il déclaré. «La Russie ressent fortement le poids des sanctions économiques».

Le G7 avait décidé en juillet 2023 la signature de contrats bilatéraux de sécurité avec l’Ukraine. Après Londres, en janvier, Kyïv a signé ce genre d’accord la semaine dernière avec l’Allemagne et la France, tandis que 25 autres États se sont joints à cette initiative, comme la Pologne. L’Italie projette également d’en signer un.

Concrètement, ces accords de sécurité peuvent porter sur l’octroi d’équipements militaires, interopérables avec ceux de l’OTAN, la formation des forces ukrainiennes et le renforcement de l’industrie de défense de l’Ukraine.

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