«Arrêtez de harceler les propriétaires de Tesla!» implore un porte-parole de l’Association des véhicules électriques du Québec
Samuel Roberge
Le symbole de la voiture Tesla s’est politisé depuis qu’Elon Musk s’est rapproché de Donald Trump à la Maison-Blanche et plusieurs propriétaires en subissent les conséquences. Or, l’achat d’une Tesla, qui dans plusieurs cas a été fait avant que M. Musk s’implique en politique, ne signifie pas qu’on appuie le camp républicain, rappelle un porte-parole de l’Association des véhicules électriques du Québec.
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«Calmons-nous, s’il vous plaît, réclame Simon-Pierre Rioux, en entrevue avec Benoît Dutrizac sur les ondes de QUB radio au 99,5 FM Montréal. Je veux faire un appel à la population. Arrêtez de harceler les propriétaires de Tesla!»
«On n’a rien à voir avec les positions politiques du propriétaire qui, en passant, est rarement chez Tesla. C’est tous les ingénieurs qui rodent la compagnie. Lui, il est occupé à faire d’autres choses», explique-t-il.
C’est d’ailleurs une position que partage le président du Club Tesla Québec.
«C’est certain qu’il y a beaucoup de gens qui font ce raccourci politique, concède Stéphane Pascalon. Mais ce qu’il faut comprendre, c’est qu’il y a quand même 95% des propriétaires de Tesla qui ont acheté leur véhicule, puis je dis 95, mais c’est dans ce réseau-là, qui ont acheté leur véhicule avant qu’Elon Musk se rapproche de Donald Trump. Donc, avant qu’il ne devienne politique. À l’époque, l’objectif d’Elon Musk était d’accélérer l’électrification des transports.»
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M. Pascalon constate que l’icône de Tesla, dont les propriétaires de véhicule étaient fiers, a perdu de son éclat depuis l’élection de Donald Trump au point d’en devenir dérangeante.
Le président du Club Tesla Québec informe d’ailleurs que des propriétaires se font accoster simplement parce qu’ils possèdent ce véhicule.
«Il y a des gens qui se sont fait invectiver parce qu’ils avaient une Tesla, raconte-t-il. Il y en a qui ont eu des discussions un peu plus animées par des stations de bandes de recharge, parce qu’ils se faisaient un peu défier sur leur choix d’acheter une Tesla.»
Heureusement, M. Pascalon n’a pas eu vent d’histoires de vandalisme.
«Je pense qu’on a de la chance que les gens fassent preuve d’intelligence au Québec encore, et de civisme de ce point de vue là. [Mais] des injures, il y en a eu un petit peu», se désole-t-il.