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L'article provient de Le Journal de Montréal
Politique

Arrêt de travail dans le secteur ferroviaire: les travailleurs en lock-out après l’échec des négociations avec le syndicat

EXO suspend les services des lignes 11, 12 et 14. Des alternatives par autobus seront disponibles en heures de pointe. Les lignes 13 et 15 fonctionneront normalement.

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Agence QMI

2024-08-22T07:59:41Z
2024-08-22T16:10:27Z
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Les chemins de fer canadiens sont paralysés depuis jeudi à minuit par un arrêt de travail des 9300 travailleurs mis en lock-out par le Canadien National (CN) et le Canadien Pacifique Kansas City (CPKC).

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Cet arrêt de travail qui immobilise les trains à travers le pays entraîne déjà des conséquences sur le trafic de marchandises de près de 1 milliard $ et certaines lignes de transport de banlieue qui empruntent les voies du CPKC, notamment dans le Grand Montréal.

Première conséquence de cet arrêt de travail dans les transports ferroviaires, la société de transport collectif EXO s’est contrainte de suspendre le service sur trois lignes de train, promettant de mettre en place des mesures alternatives pour la semaine prochaine.

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«En raison d’un arrêt de travail dans les transports ferroviaires, EXO confirme qu’aucun service ne pourra être offert sur les lignes de trains circulant sur les voies du CPKC, soit les lignes 11 – Vaudreuil/Hudson, 12 – Saint-Jérôme et 14 – Candiac», a indiqué EXO.

En revanche, les trains circulant sur le réseau du CN, les lignes 13 – Mont-Saint-Hilaire et 15 – Mascouche, continueront, quant à elles, de circuler normalement, a précisé le transporteur dans son communiqué.

Capture d'écran TVA Nouvelles
Capture d'écran TVA Nouvelles

«Le nombre d’autobus disponibles dans la région métropolitaine étant insuffisant pour remplacer toute la capacité des trains annulés, les mesures alternatives se concentreront à desservir la majorité des gares situées à l’extérieur de l’île de Montréal et [à] Laval», a ajouté EXO.

Le premier ministre François Legault avait demandé mercredi à Ottawa d’intervenir pour éviter un arrêt de travail dans le secteur ferroviaire, estimant que «la grève au CN et au CP-Kansas, c’est très inquiétant pour l’économie du Québec».

Des chemins de fer pour les passagers?

De leur côté, des associations d’usagers de Montréal, de Toronto et de Vancouver ont dénoncé le fait que les passagers «soient encore à la merci du transport de marchandises au Canada».

«La situation causée par le conflit de travail chez CPKC est un autre exemple de la nécessité de doter le Canada d’infrastructures de chemin de fer exclusives aux passagers. Nous souhaitons rappeler qu’environ 32 000 personnes, dans trois métropoles canadiennes, seront affectées par le conflit», ont écrit Trajectoire Québec, TTCriders et Movement: Metro Vancouver Transit Riders, dans un communiqué commun, jeudi.

Ces derniers craignent que cette grève incite les usagers à utiliser leurs véhicules pour se déplacer au travail et juge la situation «inacceptable dans le contexte de la crise climatique».

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