Arrestations pour terrorisme à Québec: «Il faut rester très attentif», estime une professeure

L'arrestation des quatre hommes pour terrorisme à Québec illustre la nécessité pour les autorités de maintenir leur vigilance face à la montée des groupes extrémistes, estime une professeure au Département de communication de l'Université de Sherbrooke. 

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«Il faut rester très attentif parce que certains groupes semblent isolés. Aujourd’hui, les gens disaient qu’on exagère avec ces quatre personnes. Mais souvent, ces groupes-là ont des réseaux en ligne qui sont rattachés à d’autres personnes qui partagent leur idéologie au Canada, aux États-Unis», a expliqué Marie-Ève Carignan en entrevue à LCN, mercredi.

Les arrestations par la Gendarmerie royale du Canada (GRC) ne sont pas un cas isolé, selon la directrice du Pôle médias et de la Chaire UNESCO en prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violents.

«Donc, c’est un problème qu’on doit investiguer, notamment aux États-Unis, on a beaucoup de données qui montrent qu’il y a une montée de l’extrémisme violent au sein des forces armées. Mais on doit finalement continuer à y investiguer pour mieux comprendre la situation au Canada», a-t-elle mentionné.

Marie-Ève Carignan constate qu’il y a une montée de certains groupes d’extrême droite au Canada.

«En ce moment, on en voit des cellules d’extrême droite, on voit des actives clubs, donc des gens qui commencent à s’armer ou à s’entraîner pour être prêts au combat dans le but de défendre leur idéologie, parfois très proche de l’extrême droite ou suprémaciste», a souligné la professeure en communication à l’Université de Sherbrooke

Voyez l’entrevue complète avec Marie-Ève Carignan dans la vidéo ci-dessus.