Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Monde

Armes à feu, violence politique... Biden lâche ses coups contre les républicains

AFP
Partager

AFP

2022-08-30T21:10:13Z
Partager

Le président américain Joe Biden, qui s'est résolument lancé dans la campagne pour les élections législatives de novembre, a attaqué tous azimuts les républicains mardi lors d'un déplacement en Pennsylvanie, consacré aux questions de sécurité. 

• À lire aussi: Une enquête en Géorgie sur l’élection de 2020 pourrait être fatale à Trump

• À lire aussi: La Maison-Blanche fustige les lois «extrêmes» interdisant l'avortement dans quatre nouveaux États

Alors que lui se dit « déterminé à interdire les fusils d'assaut » aux États-Unis, le démocrate de 79 ans a critiqué la réticence des conservateurs à réguler l'accès aux armes à feu « parce qu'ils ont peur de la NRA », le puissant lobby des armes. 

« Pour l'amour de Dieu, quelle bonne raison y a-t-il d'avoir des armes de guerre hors d'une zone de guerre? », a-t-il lancé lors d'un discours énergique dans la localité de Wilkes-Barre, non loin de sa ville natale de Scranton.

Il a aussi reproché aux républicains de n'avoir pas voté en faveur d'investissements publics accrus dans la police de proximité.

Joe Biden a aussi critiqué les conservateurs les plus radicaux, fidèles à l'ancien président Donald Trump, pour leur soutien aux émeutiers ayant envahi le Capitole le 6 janvier 2021, et pour leur critique contre la police fédérale, qui enquête sur l'ancien président.

« Laissez-moi dire ceci aux +républicains MAGA+ du Congrès. Ne me dites pas que vous soutenez les forces de l'ordre si vous ne condamnez pas ce qui s'est passé le 6 janvier », a dit le président, qui utilise cette expression pour désigner les partisans de l'idéologie « Make America Great Again » ou « MAGA » de l'ancien président.

Alors que la police fédérale dit avoir reçu des menaces après une perquisition début août de la résidence de Donald Trump en Floride, Joe Biden a jugé « écoeurantes » les attaques contre le FBI.

« Je ne veux pas diminuer le budget du FBI », comme l'ont demandé certains conservateurs après cette perquisition spectaculaire, a encore dit le président.

Il a prévu encore deux déplacements dans les prochains jours en Pennsylvanie, où pourrait se décider le contrôle du Sénat lors des élections de mi-mandat prévues en novembre.

Publicité
Publicité