Armes à feu: Guilbault ne comprend pas ce qui se passe à Montréal, selon les libéraux
Gabriel Côté
Si une flambée de violence par arme à feu avait lieu dans la Ville de Québec, la ministre responsable de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, réagirait autrement qu'elle ne le fait pour Montréal, estiment les libéraux.
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Le gouvernement n’en fait pas assez pour assurer la sécurité des gens à Montréal, s’est désolée la députée libérale Isabelle Melançon dans une conférence de presse jeudi matin.
«À chaque fois qu’on s’est levé au Salon bleu pour demander à la ministre de la Sécurité publique ce qu’elle fait, elle dit qu’ils ont mis de l’argent. Mais, clairement, les gens ne sont pas en sécurité, ne se sentent pas en sécurité», a-t-elle dit.
Mme Melançon croit que «si c'était le cas dans la ville de Québec, actuellement, si, malheureusement, il y avait beaucoup de tirs à Québec, je ne sais pas, mais je sens que Geneviève Guilbault se sentirait encore plus interpellée».
La députée de Verdun s’explique l’attitude de la ministre responsable de la Sécurité publique par une «mécompréhension» de ce qui se passe sur le terrain actuellement. Elle l’a d’ailleurs invitée à venir à Montréal constater le problème de ses propres yeux.
Pour Isabelle Melançon, Mme Guilbault «doit bien saisir tout ce qui se passe actuellement, que ce soit à Laval, à Montréal. Elle doit venir entendre ce que les gens ont à dire».
La députée libérale a tenu ces propos alors qu’elle répondait à une question sur la recrudescence des coups de feu tirés à Montréal. Un homme de 18 ans a d’ailleurs été atteint par une balle mercredi soir, à Verdun.
Dans la dernière année, le Service de police de Montréal a enregistré 144 décharges d’armes à feu, soit une tous les 2,5 jours, comparativement à 71 pour l’année 2020.
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