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L'article provient de TVA Sports
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Arber Xhekaj a fini par accepter que son renvoi avec le Rocket de Laval lui serait bénéfique

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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2024-01-23T17:07:56Z
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Parfois, prendre un pas de recul permet de mieux avancer. Même s’il n’était pas chaud à l’idée d’être cédé au Rocket de Laval, Arber Xhekaj a fini par le constater.

L’imposant défenseur est de retour dans la formation montréalaise après avoir passé le dernier mois et demi dans la Ligue américaine de hockey. Un détour de 17 matchs qui lui a permis de travailler sur certains aspects de son jeu, mais également sur lui-même.

Photo Agence QMI, JOEL LEMAY
Photo Agence QMI, JOEL LEMAY

«Une fois que j’ai accepté que ce serait bénéfique pour moi, ça s’est beaucoup mieux passé. J’ai travaillé sur mon jeu défensif; le positionnement, garder mon bâton actif, garder l’adversaire devant moi, a-t-il énuméré. Mais l’aspect mental est également un côté que je devais améliorer.»

Âgé de 22 ans, Xhekaj, bien que jamais repêché, s’est taillé une place avec le Canadien dès son premier camp d’entraînement. Son style robuste, ses qualités pugilistiques et sa personnalité attachante en ont rapidement fait un favori de la foule. Dans un marché comme celui de Montréal, il y a de quoi avoir le vertige.

«L’une des leçons que j’ai apprises, c’est de ne rien tenir pour acquis. Plusieurs personnes disent qu’elles ne tiennent rien pour acquis. Mais prendre le temps de s’asseoir pour y penser un peu, ça a du bon», a admis l’Ontarien.

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Être pro tous les jours

D’ailleurs, au moment de commenter le renvoi du défenseur à Laval, Martin St-Louis avait indiqué qu’il devait apprendre à devenir un pro.

«Quand j’ai été rétrogradé, je ne comprenais pas trop [ce que St-Louis voulait dire], mais j’ai pris le temps de réfléchir et j’ai compris, a-t-il raconté. L’attitude du pro, je croyais que je l’avais, mais non. Pas tous les jours. Être un pro, c’est arriver tôt à l’aréna, faire tes étirements, prendre soin de ton corps.»

«Devenir un pro, c’est expérimenter la vie de professionnel, a expliqué St-Louis. Et la Ligue américaine fait partie de ça. Quand les joueurs sont jeunes, c’est une bonne affaire de vivre cette expérience-là.»

Le Lavallois en connaît un bail sur les circuits professionnels mineurs. Il a disputé 95 matchs dans la Ligue américaine et 56 autres dans la Ligue internationale de hockey avant de s’accrocher les pieds pour de bon dans la LNH.

«Dans la Ligue américaine, tu joues deux ou trois matchs la fin de semaine et après tu pratiques trois ou quatre fois. Contrairement à la LNH, où on joue des matchs, des matchs et des matchs, ça donne l’occasion de travailler sur certaines choses», a mentionné l’entraîneur-chef du Canadien.

«D’ailleurs, quand tu passes un peu de temps dans la Ligue américaine, ça te fait apprécier plus la LNH», a-t-il ajouté.

Barron a perdu confiance

Xhekaj est de retour, ce sera maintenant à Justin Barron de profiter de l’horaire avantageux de la Ligue américaine pour retrouver sa touche. 

«On sentait qu’il avait perdu un peu de sa confiance. Ses touches offensives n’étaient pas faites avec autant d’assurance, ce qui affectait l’ensemble de son jeu. C’est le moment parfait pour aller travailler là-dessus», a fait valoir St-Louis.

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